Inceste sur leur nièce de 13 ans : les 2 frères jumeaux et leur ami relâchés par le TPI de Dixinn

Les jumeaux, Alhassane Mohamed Keïta et Alhousseiny Mohamed Keïta, ont été arrêtés et conduits en détention à la maison centrale de Conakry pour « viol ». Ils ont été poursuivis dans cette affaire avec leur ami, Aboubacar Camara. Et, leur victime présumée est la fillette de leur propre sœur, seulement âgée de 13 ans. Mais, à la barre devant le tribunal criminel de Dixinn où ces trois prévenus ont été comparés, les faits de viol ont été requalifiés en « inceste ». Mais, tous les trois ont été relâchés par cette juridiction de première instance, rapporte un journaliste que Guineematin.com avait suivi le procès.

C’est une affaire qui remonte au mois de décembre 2022. Et tout serait partie d’une accusation de viol sur une mineure âgée de 13 ans, élève en classe de 8 ème année. Aboubacar Camara est le premier accusé à comparer devant le tribunal criminel de Dixinn pour donner sa version des faits dans cette affaire. Ce jeune, âgé de la trentaine, a noué des amitiés avec les frères jumeaux, Alhassane Mohamed Keïta et Alhousseiny Mohamed Keïta, étudiants domiciliés au quartier Lambanyi. Et, c’est à travers ces frères jumeaux que leur sœur, Marie Madeleine Koundouno a fait la connaissance du jeune Aboubacar Camara qui deviendra plus tard son chauffeur et celui de ses enfants jumeaux (une fille et un garçon). Aboubacar a pour mission de conduire chaque matin les enfants à l’école et de revenir à la maison pour conduire leur maman à son lieu de travail à Kaloum.

Ainsi, c’est après une année de travail que Marie Madeleine Koundouno a mis fin au contrat du jeune chauffeur sans aucune explication. Quelque temps après, Aboubacar Camara sera étonné d’apprendre par un coup de fil de son ami, Alhousseiny Mohamed Keïta, que son ancienne patronne l’accuse d’avoir violé sa fille.

Sans tarder, Aboubacar Camara qui était auprès de sa mère emprunta une moto pour répondre des accusations motivées contre lui dans la concession de la mère de ses amis.

« Le 14 décembre 2022, j’étais au marché auprès de ma mère quand mon ami Alhousseiny Mohamed Keïta m’a appelé au téléphone, il m’a dit que sa sœur m’accuse de viol sur sa fille. Aussitôt, je lui ai dit que je vais emprunter un taxi et que j’arrive chez eux pour des explications. Il m’a dit de prendre un taximoto pour être plus rapide, qu’il va payer le prix du déplacement. C’est ce que j’ai fait. Mais, arrivée sur les lieux, sa sœur ne m’a même pas écouté, elle m’a embarquée pour la gendarmerie de Kipé. Moi je n’ai jamais eu de rapports sexuels avec cette fille, mon travail a toujours été de la conduire à l’école, elle et son frère jumeaux. J’ai travaillé avec madame Koundouno entre 2018 et 2019, elle avait à l’époque un pick-up manuel qu’elle ne savait pas conduire. C’ est quand elle a eu la petite voiture automatique qu’elle a rompu le contrat sans aucune explication. Elle a poussé sa fille à m’accuser, j’ai même appris qu’elle avait frappé la petite pour dire que c’était moi, parce que la petite fille a cité les noms de plusieurs autres personnes. Selon moi, mon ancienne patronne avait une rancune contre moi. Car, dès qu’elle a rompu le contrat, j’ai commencé à travailler avec son ami, et ça lui a fait mal. Je n’ai jamais violé cette fille, son frère jumeaux disait souvent qu’elle n’était pas sérieuse et qu’elle avait beaucoup de copains », s’est défendu Aboubacar Camara. elle avait frappé la petite pour dire que c’était moi, parce que la petite fille a cité les noms de plusieurs autres personnes. Selon moi, mon ancienne patronne avait une rancune contre moi. Car, dès qu’elle a rompu le contrat, j’ai commencé à travailler avec son ami, et ça lui a fait mal. Je n’ai jamais violé cette fille, son frère jumeaux disait souvent qu’elle n’était pas sérieuse et qu’elle avait beaucoup de copains », s’est défendu Aboubacar Camara. elle avait frappé la petite pour dire que c’était moi, parce que la petite fille a cité les noms de plusieurs autres personnes. Selon moi, mon ancienne patronne avait une rancune contre moi. Car, dès qu’elle a rompu le contrat, j’ai commencé à travailler avec son ami, et ça lui a fait mal. Je n’ai jamais violé cette fille, son frère jumeaux disait souvent qu’elle n’était pas sérieuse et qu’elle avait beaucoup de copains », s’est défendu Aboubacar Camara.

Appelé à la barre pour donner sa version des faits, Alhassane Mohamed Keïta a expliqué qu’il n’a jamais eu de rapports sexuels avec sa nièce.

« Moi j’étais sous la douche quand j’ai entendu ma sœur crier en disant que c’est notre ami, Aboubacar Camara, qui a défloré sa fille. C’est ainsi que mon frère jumeau, qui lui était au dehors, appelé Aboubacar Camara au téléphone. Dès qu’il est venu, ils l’ont déposé sans aucune plainte. J’ai dit qu’Aboubacar ne peut pas faire ça ; voiture, il ne rentre jamais chez nous, dans notre appartement en notre absence. Ma nièce avait dit dans un premier temps que c’est Backy, le coursier de sa maman qui l’avait violée. Elle a cité beaucoup de personnes, elle avait même dit que c’est pendant les vacances qu’elle a été violée chez son père au Canada. En plus de cela, elle a dit que c’est son frère jumeau qui l’a violée, notre sœur a même surpris sa fille en train de regarder des films pornographiques et elle échangeait par SMS avec ses copains. Elle a frappé la petite. C’est une joueuse de cauris qui a dit à ma sœur que celui qui a défloré notre nièce est de teint noir et qu’il vient de façon momentanée à la maison, à Lambanyi. C’est à la suite de ça qu’elle a accusé notre ami Aboubacar. Pendant tout ce temps, à l’enquête préliminaire, elle n’a jamais parlé de mon frère jumeau et moi. On a été surpris d’entendre devant le juge d’instruction qu’on a violé notre nièce. Nous avons des copies pour satisfaire nos désirs. Cette fille n’a même pas le droit de monter dans notre appartement, à plus forte raison… », a expliqué Alhassane Mohamed Keïta. C’est une joueuse de cauris qui a dit à ma sœur que celui qui a défloré notre nièce est de teint noir et qu’il vient de façon momentanée à la maison, à Lambanyi. C’est à la suite de ça qu’elle a accusé notre ami Aboubacar. Pendant tout ce temps, à l’enquête préliminaire, elle n’a jamais parlé de mon frère jumeau et moi. On a été surpris d’entendre devant le juge d’instruction qu’on a violé notre nièce. Nous avons des copies pour satisfaire nos désirs. Cette fille n’a même pas le droit de monter dans notre appartement, à plus forte raison… », a expliqué Alhassane Mohamed Keïta. C’est une joueuse de cauris qui a dit à ma sœur que celui qui a défloré notre nièce est de teint noir et qu’il vient de façon momentanée à la maison, à Lambanyi. C’est à la suite de ça qu’elle a accusé notre ami Aboubacar. Pendant tout ce temps, à l’enquête préliminaire, elle n’a jamais parlé de mon frère jumeau et moi. On a été surpris d’entendre devant le juge d’instruction qu’on a violé notre nièce. Nous avons des copies pour satisfaire nos désirs. Cette fille n’a même pas le droit de monter dans notre appartement, à plus forte raison… », a expliqué Alhassane Mohamed Keïta. à l’enquête préliminaire, elle n’a jamais parlé de mon frère jumeau et moi. On a été surpris d’entendre devant le juge d’instruction qu’on a violé notre nièce. Nous avons des copies pour satisfaire nos désirs. Cette fille n’a même pas le droit de monter dans notre appartement, à plus forte raison… », a expliqué Alhassane Mohamed Keïta. à l’enquête préliminaire, elle n’a jamais parlé de mon frère jumeau et moi. On a été surpris d’entendre devant le juge d’instruction qu’on a violé notre nièce. Nous avons des copies pour satisfaire nos désirs. Cette fille n’a même pas le droit de monter dans notre appartement, à plus forte raison… », a expliqué Alhassane Mohamed Keïta.

Dans ses réquisitions, le procureur Alpha Bacar Cissé a demandé au président du tribunal de renvoyer les trois accusés des fins de poursuites. L’avocat de la défense, Me Malick Touré, a abondé dans le même sens en plaidant auprès du tribunal l’application de l’article 544 du code procédure pénale et de libérer ses clients de toute poursuite dans cette affaire.

Pour sa part, Marie Madeleine Koundouno a déposé une lettre de désistement par devant le tribunal criminel de Dixinn en charge du dossier. Et, le tribunal a finalement relâché les trois accusés. 

Mamadou Tanou Bah pour Guineematin.com

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