L’ancien ministre de l’environnement, Oyé Guilavogui, a comparu ce mercredi, 29 mars 2023, devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) pour « détournement de deniers publics, d’enrichissement illicite et de blanchiment de capitaux ».
Les accusations portent sur plusieurs projets gouvernementaux, notamment le contrat de relance de la société de téléphonie SOTELGUI signé entre l’Etat guinéen à travers le département des postes et télécommunications et la société Huawei financée par la banque chinoise China Exim Bank à hauteur de 50 millions de dollars américains ; l’installation de la fibre optique en Guinée par la Guinéenne de Large Bande (GUILAB) sur un financement de 328 millions de dollars américains, ainsi que la gestion de la société SOGUITRANS et les 50 bus octroyés à la Guinée par la Turquie.
Mais, à la barre, Oyé Guilavogui a réfuté toutes les charges portées contre lui, tout en affirmant avoir bien géré les trois départements ministériels qui lui ont été confiés sous le règne d’Alpha Condé. On ne peut s’empêcher de noter la confiance en soi de l’ancien ministre qui n’hésite pas à défendre avec aplomb sa gestion des fonds publics. Reste à savoir si la Cour sera convaincue par cette défense audacieuse.
À suivre !
Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com
