Conakry : le BGDA présente son projet finalisé de copie privée

Accompagné par la Douane, le GOHA et la faîtière des transitaires, le Bureau guinéen des droits d’auteurs (BGDA) a procédé mercredi dernier, 19 avril 2023, à la présentation son ‘’projet finalisé de copie privée’’. L’objectif de ce projet est de permettre aux auteurs et créateurs de sortir de l’ornière et de vivre de leurs œuvres, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

En Guinée, on a coutume de dire que « la culture ne nourrit pas son homme ». Et ceci, à cause de la précarité et la pauvreté dans laquelle végètent les acteurs culturels dans le pays. Ainsi, c’est pour inverser cette tendance –où l’acteur culturel est quasiment un mendiant- que le BGDA a initié ce projet copie privée, en partenariat avec la Douane guinéenne. Et, c’est le projet finalisé de copie privée qui a été présenté mercredi dernier à Conakry.

« Cette activité dénommée copie privée va concerner tous les acteurs de la culture : chanteurs, cinéastes et d’autres. Déjà 10% sont collectés selon les caractéristiques. Nous nous félicitons vraiment de cette activité, puisque nous sommes conscients que ça va sortir les auteurs de la précarité. Après cela, un autre prélèvement de 25% est prévu, et qui va être reversé au Fonds d’action culturelle (FODAC) qui va permettre à son tour de permettre à ceux qui vont initier des projets de financer cela pour qu’ils soient vraiment à la hauteur et que les auteurs sortent de cette précarité », a indiqué Saïkou Diallo, le directeur général adjoint du BGDA.

Pour le représentant de la Douane à cette rencontre, Commandant Fara Kamano, a rassuré que ce projet va produire de meilleurs résultats.

« A notre niveau, c’est la perception des droits des taxes et redevances dans le cadre de la mobilisation des recettes. Déjà un protocole d’accord a été signé dans ce cadre entre les deux parties, c’est-à-dire le BGDA et la Douane. C’est la raison de l’implication de la douane ; et, nous rassurons que le résultat sera meilleur », a-t-il dit.

De son côté, Fatoumata Mara, la coordinatrice de la faîtière des transitaires, a rappelé « le grand rôle » que sa structure a à jouer dans ce procès du BGDA.

« Dans cette collaboration, la faîtière des transitaires est le maillon fort dans la mesure où c’est nous qui déclarons et remplissons et enfin déposons les documents. Comme vous le savez, nous sommes le trait d’union entre la douane et les commerçants. Donc, ce qui veut dire que nous avons un grand rôle à jouer », a-t-elle rassuré.

Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com

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