Conakry : SOS pour l’élève Fatoumata Binta Diallo qui souffre d’une tumeur et risque d’arrêter les études

Fatoumata Binta Diallo, élève de la 6è année, souffrante d'une tumeur sur son pied gauche

Fatoumata Binta Diallo, élève en classe de sixième année, est malade depuis un an et alitée à son domicile il y a de cela six mois. Elle souffre d’une tumeur au niveau du pied gauche, au-dessus du genou, qui a commencé à se développer pendant qu’elle était en classe de 5ème année. C’était suite à une entorse subie pendant une leçon d’éducation physique dans son école, le groupe scolaire Mali Condé. N’ayant plus les moyens de faire face à sa maladie, sa famille demande le secours des bonnes volontés pour la sauver, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

La mère de la pauvre Binta, Aïssatou Kindi Diallo, dit avoir tout essayé pour trouver des soins médicaux pour sa fille, mais sans succès. Les guérisseurs traditionnels n’ont pas pu aider et les examens médicaux à l’hôpital Jean Paul 2 et à la clinique de Cosa ont coûté plusieurs millions de francs guinéens, épuisant leurs ressources financières. « Un jour, on nous a dit qu’elle n’avait qu’à aller à leur école pour l’éducation physique ; sinon, sa moyenne pouvait baisser. Puis, elle est allée, ils ont joué. Mais en faisant l’éducation physique, elle est tombée, son pied fut cogné et l’os a été fortement touché par le choc. Ses amis l’ont prise et l’ont amenée à la maison ici. Quand elle fut envoyée, je l’ai envoyée à l’hôpital. Après le contrôle médical, le médecin m’a dit que le pied doit être opéré mais cela a trouvé que la radiographie aussi n’était claire. A mon retour de l’hôpital, certains m’ont indiqué chez les guérisseurs traditionnels où je l’ai encore envoyée. Ils ont attaché mais ça n’a pas prospéré parce l’os n’a pas repris sa position initiale. De là, je l’ai encore envoyée ailleurs, chez d’autres guérisseurs traditionnels qui ont attaché son pied et m’ont dit au finish que le pied a repris sa place initiale. Mais, il s’est trouvé que tel n’était pas le cas. Après ça, je suis allée à Cosa où l’ai envoyée dans une clinique. Là, on me dit que ceux peuvent traiter son pied se trouvent à l’hôpital Jean Paul 2 ou bien à Dakar. Quand je suis allée à Jean Paul 2, on m’a dit que je dois faire 5 fois la radiographie plus une échographie. Compte tenu de cette situation compliquée pour moi, je suis venue appeler au secours et mes parents, les voisins et beaucoup de personnes de bonne volonté m’ont aidée à avoir assez de moyens mais l’argent que nous avons pu gagner, nous l’avons intégralement mis dans les examens, rien que dans les examens. Le moindre coût de ces examens était de 1 000 000 GNF, sinon tout le reste va au-delà de 1 700 000 GNF. J’ai dépensé ainsi plusieurs millions de francs guinéens. C’est ça que les médecins de jean Paul 2 m’ont dit de faire un autre examen de 1 500 000 GNF pour connaître réellement le véritable problème du pied de la fille. Chaque jour que je partais à l’hôpital, on me demande 50 000 avant qu’ils ne consultent les papiers. Pendant 4 jours je déambulais dans les services médicaux à Jean Paul 2. C’est partir de là qu’on m’orientée encore à Cosa chez Dr Ngarah. Où également j’ai tourné pendant une semaine sans avoir un résultat satisfaisant. Mais, il m’a donné un papier et m’a recommandé à un autre service qui se trouve à Kaloum où je me suis rendue pour présenter le papier. Dans ce service, j’ai trouvé des gens qui depuis lors continuent à nous appeler et venir nous à la maison ici. Ils nous ont demandé des papiers et des photos pour la procédure d’accompagnement. J’ai payé de l’argent, ces papiers ont été faits, nous les avons déposés. C’est ainsi qu’on m’a encore recommandé au niveau d’une autre radio. Les médecins de service de radiologie eux aussi continuent à venir faire le contrôle ou bien appeler chaque fois. Mais jusqu’à présent on est là, ça ne va toujours pas. Le pied ne fait que qu’augmenter de volume. Ça s’enfle tous les jours, petit-à-petit. Mais depuis la clinique de Cosa, on m’a dit c’est devenu une tumeur. C’est cette tumeur qui continue comme ça », a expliqué la maman la fille.

Face à cette situation difficile, la maman de Fatoumata Binta Diallo sollicite de l’Etat guinéen, des institutions humanitaires et des personnes de bonne volonté une aide afin d’avoir les moyens nécessaires pour traiter sa fille. « Au jour d’aujourd’hui, nos moyens sont complètement finis. Alors qu’on doit manger, on paie le loyer, j’ai arrêté mes activités à cause de cette maladie que je suis depuis plus de 6 mois. Depuis plus de 6 mois, nous ne dormons pas la nuit. On ne dort que peu. Toute la nuit, ma fille que vous voyez suspend son pied au niveau du lit pendant qu’elle est couchée par terre à cause de la douleur. Nous souffrons énormément. Elle a mal au pied, nous ne dormons pas, le peu de moyens qu’on avait est fini. Son papa qui m’aidait est décédé. Désormais, c’est moi qui fait pour notre vie et son traitement. Je demande à l’Etat, aux personnes de bonne volonté, à mes parents et connaissances de m’aider à avoir les moyens nécessaires pour le traitement de ma fille. Cette année 2023, elle devait faire la 6ème année. Malheureusement, elle malade… ».

Voici les contacts pour porter assistance à la pauvre Binta : 622 926 966

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

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