Un candidat au brevet de la session 2023, du nom de M’Bemba Sékou Diakité a été mortellement poignardé dans la commune urbaine de Mandiana. Le drame s’est produit dans la journée d’hier, mercredi 17 mai 2023. Des recherches sont entreprises pour tenter de retrouver le présumé meurtrier, du nom de Karifa Doumbouya, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Mme Fatoumata Sidibé, mère du défunt, explique ce qui s’est passé dans cette affaire. « C’est depuis le mois de Ramadan que mon fils a été agressé pour la première fois par Karifa Doumbouya, dans sa propre chambre. Mais ensemble, on a géré ça en famille. Et hier soir, mon fils a été arrêté et frappé par le groupe de Karifa Doumbouya, ils l’ont frappé. Et quand il est tombé, ils l’ont couvert de bouse de vache, et l’ont filmé dans leurs téléphones. Mon fils est directement venu à la maison, nous montrant ses habitants couverts de déchets de vache. Il a juré qu’il allait payer pour lui. Son père et moi, nous nous sommes interposés. Il a enlevé ses habits, salis par les autres. Mais comme il est candidat au BEPC, il m’a dit qu’il va à la révision. C’est en cours de route qu’il a été encore agressé. Et cette fois, il a été poignardé par son bourreau. Les gens sont venus m’informer que mon fils a été poignardé et qu’il a été envoyé à l’hôpital. Finalement, il a succombé à ses blessures. Ce que nous demandons, c’est la justice », a dit Mme Fatoumata Sidibé.
Pour sa part, Aly Diakité, grand-frère du défunt, demande de l’aide pour retrouver l’assassin présumé. Il dissuade les citoyens de se rendre justice. « Mon petit frère est décédé. Tout ce qu’on demande aux populations, c’est de renforcer la vigilance pour mettre main sur le petit qui a tué mon frère. Mais, que personne ne se rende justice », a-t-il laissé entendre.
De son côté, le juge de paix de Mandiana, Ibrahima 1 Camara a invité au calme, assurant que les recherches se poursuivent. « Tous les moyens sont mis en œuvre pour mettre main sur l’assassin présumé. Mais ce que je peux dire à la population, c’est de rester calme parce que si un enfant tue, ce n’est ni son père ni sa mère qui répondent ; mais c’est lui-même).
De Mandiana, Mamady Konoma Kéita pour Guineematin.com
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