Comme indiqué dans une de nos précédentes dépêches, les 24 membres du Conseil national du dialogue social (CNDS) étaient en assemblée générale ordinaire dans un réceptif hôtelier de Coyah. Après deux jours (hier et aujourd’hui, jeudi 13 juillet 2023) d’intenses travaux, ils ont élaboré leur Plan d’action de travail.
À la fin de ces travaux, certains participants ont exprimé leur satisfaction au Président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, pour son implication personnelle dans l’apaisement du climat social guinéen, par la mise en place de leur organe, le CNDS.
C’est le cas par exemple du président de la commission Communication du CNDS, Abdoulaye Barry, par ailleurs Secrétaire national chargé du règlement des conflits au sein de la CNTG.
« Nous remercions très sincèrement le Président Mamadi Doumbouya, le Premier ministre Chef du gouvernement, Dr Bernard Gomou et le ministre de la fonction publique et du travail, Julien Yombouno pour tous les efforts fournis en vue d’apaiser le climat social dans notre pays depuis le 5 septembre. Depuis 2016 nous le mouvement social a lutté mais il a fallu attendre l’arrivée du CNRD au pouvoir que celui-ci prenne un décret instituant le Conseil national du mouvement social. Et dès après et sous l’autorité du ministre de la Fonction publique et du travail, nous avons été installés dans nos fonctions en janvier 2023. C’est pourquoi nous sommes là pour tenir notre première Assemblée générale. Les participants au grand complet travaillent à la mise en place d’un Plan d’action pour consolider le climat social, prévenir et résoudre les conflits dans le monde du travail », a précisé le responsable de la Communication du CNDS.
Pour sa part, madame Doumbouya Makora Onivogui se dit satisfaite du déroulement des travaux et promet de s’intéresser plus aux questions de protection sociale.
« Au sein du Conseil national du dialogue social, je suis la Présidente de la Commission chargée de la protection sociale. La question de protection sociale touche beaucoup d’aspects. Vous avez la maternité, la retraite, la pension pour les enfants et bien d’autres. Nous nous intéressons à tout cela. Nous intervenons dans tout conflit lié à la protection sociale. Si un journaliste à des problèmes de ce genre avec son patron, nous intervenons pour rétablir la vérité et aider chacun à être dans son droit. Vous avez souvent des travailleurs qui vont à la retraite sans pension ou avec une pension très faible. Ce n’est pas normal. La pension doit permettre au retraité de bénéficier de ses droits et de mener une vie normale et se soigner en cas maladie. Voilà notre rôle », a fait savoir cette syndicaliste, issue des rangs de l’USTG.
À préciser que le Conseil national du dialogue social est composé de 24 membres issus du syndicat, du patronat et gouvernement, représentés chacun par huit membres et nommés par décret du Président de la transition.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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