Depuis 2018, l’Agence nationale pour le financement des collectivités (ANAFIC) accorde un appui technique et financier aux différentes communes du pays à travers leurs Plans annuels d’investissement (PAI). Cet appui vise à promouvoir le développement dans les communautés. A N’Zérékoré, de nombreuses communes ont bénéficié de cet appui. Rencontrées, les autorités communales de Lainé (Lola) et Yalenzou (N’Zérékoré), ont magnifié les actes posés par l’ANAFIC et font de nouvelle demande, rapporte le correspondant de Gineematin.com dans la capitale de la région forestière.
Dana Labilé Kolié, vice-maire de la commune de Yalenzou, énumère les réalisations de l’ANAFIC dans la collectivité. « L’ANAFIC, qui est notre appui technique et financier dans nos activités, nous aide beaucoup. Comme vous pouvez l’imaginer, c’est nous qui choisissons nos actions. Et la 1ère action, c’était le collège de Yalenzou. Cette école était vraiment dégradée, c’est vrai que c’est une école catholique, mais cette agence nous a fait un appui pour arranger cet établissement pour notre bien. Et encore nous avons construit une école primaire dans le district Kotozou qui contenait 3 salles de classe plus une direction. Toujours, avec l’appui de l’ANAFIC, nous avons construit le logement, la cuisine et la latrine du principal du collège Yalenzou et un forage à l’école primaire de Kotozou pour leur fournir de l’eau potable. Donc, nous disons merci au gouvernement de nous avoir aidés techniquement et financièrement à travers l’ANAFIC. Nous avons beaucoup travaillé avec l’ANAFIC, tel que la construction du logement des encadreurs du collège, et l’augmentation du collège à 4 classes et les autres activités déjà citées. C’est pourquoi, toute la population est très contente du fait que c’est nous qui choisissons nos activités pour mettre en place avec l’appui de cette agence. Donc, nous vous rassurons que les autorités que nous utiliserons à bon escient ces bijoux », a promis Dana Labilé Kolié, vice Maire de Yalenzou.
Dans le même sillage, Walamou Sônômou, maire de la commune de Lainé (Lola) et président des maires de la préfecture de Lola, a magnifié les actions réalisées par l’ANAFIC. « Nous remercions sincèrement cette agence. Parce que c’est par elle que nous avons pu mettre en place des activités remarquables tel que la construction du siège de la commune rurale de Lainé, un poste de santé digne du nom, un logement pour le directeur de l’une des écoles primaires dans l’un des districts de la sous-préfecture de Lainé et en plus, nous avons fait des forages dans certains districts. Avec des soutiens matériels, financiers et techniques de la part de cette agence, nous sommes vraiment contents. Quand nous avons fini de construire le poste de santé, l’Etat nous a fourni un médecin pour garantir la santé de la population. Donc pour le moment, nous n’avons pas construit une école, mais nous l’envisageons. Depuis 1962, Lainé a été érigé en sous-préfecture. Nous n’avons jamais eu une telle action. C’est pourquoi toute la population est très contente. Nous avons réalisé beaucoup de choses ici à Lainé, et ce sont ces réalisations qui sont des atouts pour nous », a-t-il énuméré.
Parlant des statistiques, Fadjimba Camara, agent régional de suivi pour l’ANAFIC à N’Zérékoré, fait la situation de l’agence au niveau régional. « L’ANAFIC dans la région de N’Zérékoré couvre aujourd’hui les 67 collectivités locales de la région. Dans ces 67 collectivités locales, on a au total 83 microprojets au titre de 2021. Dans les 83 microprojets au titre de 2022, il y a 18 microprojets aujourd’hui qui sont réceptionnés… Cette agence a en son sein deux autres projets à savoir : le PANAFIC et le PGR (Programme de gouvernance locale). Ce programme de gouvernance locale s’intéresse aux actions à l’implication des citoyens dans la mise en œuvre des activités au niveau des collectivités. Si avant, le suivi se faisait du haut vers le bas ; maintenant-là, le suivi se fait de la base vers là-haut. Après, il y a la budgétisation participante. Avant, les budgets étaient élaborés dans les bureaux, mais avec le modèle brésilien qui dit, il faut faire participer les contribuables à l’identification des besoins, cela facilite le paiement des taxes. C’est ainsi que maintenant, pour faire le Budget Participatif, on déroule systématiquement à partir du mois de juin, on commence à dérouler, on passe de district en district jusqu’au forum au niveau communal pour nous permettre d’impliquer tous les citoyens à l’identification des besoins. Dans ce cas, le document issu de ce diagnostic est appelé le budget participatif. Les deux outils ont été implémentés dans les collectivités depuis 2015. En plus de ces deux outils, en novembre 2017-2018, il y a un autre outil qu’on appelle mécanisme d’engagement citoyen. Ce mécanisme permet également d’améliorer l’action communale. Si avant, la plupart des citoyens ne connaissaient pas ce qui se passait et qu’ils avaient peur de demander mais à partir de l’implémentation de cet outil, les citoyens peuvent venir auprès d’un comité qu’on appelle comité de réalisation et de réclamation pour demander qu’est-ce qui se passe au niveau de l’action communale. Et tout de suite, le comité doit être en mesure de répondre ou à travers les techniciens de le répondre. Ça évite quelque part un peu, le fait que nos citoyens partaient pour tous leurs problèmes à la gendarmerie ou à la police. Maintenant, les problèmes peuvent trouver leurs solutions à la commune », a indiqué Fadjimba Camara, agent de suivi pour l’ANAFIC à N’Zérékoré.
De N’Zérékoré, Foromo Gbouo Lamah pour Guineematin.com
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