Le piment est l’un des fruits les plus consommés à N’zérékoré. Mais, ces derniers temps, son prix est sans cesse revu en hausse dans les différents marchés de cette préfecture. Mais, cette hausse serait due à la cherté des prix appliqués par les fournisseurs.
En tout cas, au marché Kpama 2 où l’équipe de Guineematin.com s’est rendue ce jeudi, 10 août 2023, plusieurs vendeuses de piments ont indexé les grossistes.
« Le prix du piment n’est pas stable au marché, ça varie à chaque moment. Avant, on pouvait avoir le sac de piments à 200 000 francs guinéens. Mais, à l’instant où je vous parle, le piment est devenu très cher. Actuellement, le sac de piments varie entre 600 000 et 700 000 francs guinéens. Les plastiques qu’on prenait avant à 25 000 francs sont maintenant à 50 000 francs guinéens. Le marché se complique tous les jours. Et dès fois, le piment pourri avec nous par manque de conservation, surtout en cette période hivernale. Je demande au président de nous aider. Franchement les choses sont compliquées, et quand j’ai demandé à mon fournisseur, il m’a fait savoir que la hausse des prix dans le marché est liée au prix du carburant », a confié Mme Marie Sagno, vendeuse de piments.
Pour cette autre vendeuse, Mme Madeline Loua, il faut que le gouvernement vienne en aide aux agriculteurs pour leur permettre d’approvisionner les marchés de piments à moindre coût.
« Le piment que vous voyez est beaucoup consommé partout, mais aujourd’hui, je peux vous dire que le prix varie tous les jours. Chaque jour que Dieu fait, les prix changent. Tu peux gagner aujourd’hui le plastique à 60 000 ou 90 000 francs, le lendemain à 50 000 francs guinéens. Vraiment, le prix n’est pas stable. Ce n’est pas comme la graine dont le pot du riz à un prix fixe. L’appel que j’aimerais lancer au gouvernement, c’est d’aider les producteurs de piments par leur approvisionnent par les intrants agricoles comme l’engrais chimique ou les produits phytosanitaires. Là au moins, ils pourront peut-être réduire un peu le prix du piment », a-t-elle suggéré.
Abondant dans le même sens, Mme Martine Kolié, vendeuse de piments, les prix du piment varient au gré du vent. Et, il faut que le gouvernement vienne en aide aux producteurs pour stabiliser les prix sur le marché.
« Le prix du piment varie tous les jours sur le marché, et c’est trop cher. Nos fournisseurs disent que les produits qu’ils utilisent pour entretenir les champs de piment sont vraiment chers. Et, c’est la raison pour laquelle le prix n’est pas stable. Il faudrait que le gouvernement appuie les producteurs afin qu’ils diminuent le prix. On ne peut pas faire la cuisine sans faire recours au piment », a-t-elle indiqué.
De N’Zérékoré, Foromo Gbouo Lamah et Cécé Gbamou pour Guineematin.com
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