La situation est toujours confuse au Gabon où des militaires ont annoncé dans la nuit d’hier à aujourd’hui, mercredi 30 août 2023, avoir mis « fin au régime en place ». Ces putschistes ont aussi annoncé la dissolution du gouvernement et des institutions, ainsi que la fermeture des frontières du Gabon jusqu’à nouvel ordre.
La communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et l’Union africaine n’ont pas encore réagi à cette tentative de coup d’Etat. Mais, en dehors du continent, plusieurs pays ont exprimé leurs préoccupations face à ce putsch qui renverse Ali Bongo Ondimba à peine réélu pour un troisième mandat présidentiel. « La Russie est préoccupée par la situation au Gabon et espère une stabilisation », a déclaré Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
De son côté, la France condamne ce coup d’Etat en cours et dit surveiller avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation au Gabon. « Nous suivons de près la situation au Gabon », a déclaré Elisabeth Borne, la Première ministre française.
Pour sa part, le Commonwealth trouve la situation actuelle au Gabon « profondément préoccupante ». « Les informations concernant la prise de pouvoir illégale au Gabon sont profondément préoccupantes », a dit Patricia Scotland, la secrétaire générale du Commonwealth dans un communiqué. Elle a aussi appelé au respect de « l’État de droit et des principes de démocratie ».
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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