Naissance de quadruplés à Conakry : « je demande de l’aide pour que mes enfants s’en sortent », lance Boubacar Diallo

La journée d’hier, vendredi 8 septembre 2023, a été pleine de joie et d’émotions par Boubacar Diallo, un jeune père de famille. Son épouse, enceinte de sept mois, a donné naissance prématurément à des quadruplés. Malheureusement, deux des nouveau-nés sont décédés quelques heures après leur venue au monde. Les deux autres bébés restant sont encore dans des couveuses à l’hôpital national Donka.

Dans un bref entretien accordé à Guineematin.com dans l’après-midi de ce samedi, 9 septembre 2023, Boubacar Diallo a sollicité l’aide des bonnes volontés et du gouvernement pour la prise en charge de ses enfants.

Boubacar Diallo, père de quadruplés

« À partir de trois mois, ma femme se plaignait tout le temps. Elle disait à chaque fois que le ventre était lourd pour elle. Je lui disais tout le temps de patienter, tout ce que Dieu fait est bon. Après quelques mois, on a fait une échographie qui a révélé qu’elle était enceinte de trois bébés. Celui qui a fait l’échographie nous avait dit qu’il était difficile de suivre les grossesses comme ça, et c’était sûr qu’elle n’allait pas arriver à terme de sa grossesse. A sept mois, elle a perdu les os, nous sommes allés chez un certain docteur Tangaly à Enco 5 château. Elle a accouché un enfant là-bas, le médecin nous a dit que si elle parvient à accoucher les autres là-bas, ils ne vont pas rester là-bas, parce que les enfants sont prématurés. Après, on l’a envoyée à Donka, ils nous ont dit de l’envoyer à l’hôpital Bernard Kouchner. Je n’étais pas avec elle, j’étais avec le premier bébé. Ma femme est allée à Bernard Kouchner avec mon ami. Quelques heures après, mon ami m’a appelé pour m’annoncer que ma femme a accouché de trois autres bébés. J’étais complètement perdu, parce que je m’attendais à des triplés et non de quadruplés. Malheureusement, deux d’entre eux sont décédés. L’un est décédé hier (vendredi) et l’autre est décédé aujourd’hui (samedi). Les deux autres sont à l’hôpital Donka avec leur mère. Je demande à tous les citoyens, aux ONG, au gouvernement guinéen et à toutes les bonnes volontés de m’aider pour que les deux autres enfants puissent s’en sortir dans de meilleures conditions, parce que je n’ai pas de moyens ».

Oumou Lamarana Bah pour Guineematin.com

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