Fête de l’indépendance : « cette année, on ne permettra pas aux gens de faire les manifestations dans la rue »

Mamoudou Diallo, maire adjoint de la Commune de Ratoma

La Guinée s’apprête à commémorer le 2 octobre prochain l’an 65 de son accession à la souveraineté nationale. Partout dans les grandes villes du pays, l’heure est aux préparatifs pour marquer d’une empreinte particulière cette fête anniversaire. A Conakry, les autorités communales sont mises à contribution pour la mobilisation pour le défilé militaire.

Dans un entretien accordé à Guineematin.com mardi, le maire adjoint de la commune de Ratoma, Mamoudou Diallo, a révélé le quota de personnes à mobiliser par sa municipalité.

Mamoudou Diallo, maire adjoint de la Commune de Ratoma

« Les instructions de Madame la gouverneure, qui émanent du gouvernement, c’est de mobiliser les quartiers, parce qu’on a dit que les quotas sont donnés pour aller assister au défilé. La particularité de cette année, c’est juste un défilé militaire. Mais, il faudrait que la population vienne contempler ses défilés. Les communes sont déjà invitées avec des quotas bien définis, par exemple la commune de Ratoma doit mobiliser 500 personnes simplement. C’est une fête très sobre, mais qui est très significative. Il y a des années maintenant le défilé ne se voyait pas comme ça se devait, donc cette fois-ci ça sera fait. Ratoma est en train de mobiliser les citoyens concernés. On doit toucher toutes les couches, bien que le nombre est petit, mais nous avons travaillé pour que toutes les couches qui composent la Commune de Ratoma soient représentées à ce défilé militaire », a-t-il indiqué.

Au-delà des cérémonies officielles, d’autres formes de célébration dans les rues pourraient être enregistrées dans les rues de Conakry lors de cette fête du 2 octobre. Mais, selon Mamoudou Diallo, il est interdit cette année de parader dans les rues de Ratoma avec des carnavals.

« Cette fois-ci on ne permet pas aux gens de faire les manifestations dans la rue. Les jeunes sont libres d’organiser, mais pas sur la voie publique. Ils peuvent trouver un endroit bien précis, même si c’est dans un terrain de football et faire leur carnaval en rotation, et passer le message qu’ils souhaitent. S’ils nous invitent, on sera là. On cherche à sécuriser pour éviter l’accrochage. Nous voulons que la fête soit belle, tranquillement organisée dans la commune de Ratoma. Nous sensibilisons tout le monde à respecter les instructions de l’autorité, donc ça doit être dans des endroits bien sécurisés et éviter les voies publiques », a dit le maire adjoint de Ratoma.

Ismael Diallo pour Guineematin.com

Tel : 624693333

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