Après l’attaque de la maison centrale de Conakry le 4 novembre dernier, qui a conduit à l’évasion d’accusés dans le dossier du massacre du 28 septembre, plusieurs gardes pénitentiaires ont été radiés des effectifs, d’autres mis aux arrêts. Dans la journée de ce lundi, 13 novembre 2023, nombre d’entre eux ont rencontré le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. Alphonse Charles Wright leur aurait demandé de rester à la maison jusqu’à nouvel ordre, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
A l’issue de la rencontre, un garde pénitentiaire, qui a requis l’anonymat, a exprimé sa préoccupation. « On nous a demandés tous de rester à la maison. Ceux qui avaient leurs affaires à la maison centrale, ils ont refusé qu’ils aillent les chercher. Je ne sais pas jusqu’à quand on va rester à la maison. Vous savez déjà, d’aucuns ont été radiés, d’autres ont été arrêtés. Mais beaucoup parmi eux ont été libérés. Cette situation m’inquiète parce que je ne sais pas jusqu’à quand ça va durer. Ils nous ont demandé d’amener nos diplômes », a expliqué un garde pénitentiaire rencontré à Kaloum cet après-midi.
Selon nos informations, plusieurs gardes pénitentiaires de la maison centrale de Conakry pourraient être mutés à l’intérieur du pays suite aux événements du 4 novembre dernier.
Il faut noter qu’aucun agent de la garde pénitentiaire n’était visible ce lundi au procès des événements du 28 septembre à la Cour d’appel.
Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com
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