Tibou Kamara déjoue tous les pronostics : le procès du 28 septembre 2009, loin d’atteindre son épilogue

Tibou Kamara au procès sur les crimes du 28 septembre 2009

Libre Opinion : Ce lundi 13 novembre 203, l’ancien bras droit et conseiller du capitaine Dadis a comparu en qualité de témoin devant le tribunal criminel pour livrer sa part de vérité.  Nul doute, sous serment il a juré de dire la vérité et toute la vérité de ce qu’il a vu, entendu et vécu.

Cependant, lors de cette masterclass, j’ai tiré de riches enseignements quant à l’exercice du pouvoir et les rigidités de la fonction présidentielle surtout l’inconfort de gouverner à une époque de refus et le réveil brutal de la servitude de diriger. Sans doute, le ministre Tibou est resté concis dans la syntaxe des idées et précis dans la synthèse des faits.

De plus, le ministère public de peur à ne pas brutaliser les mots face à un grand orateur et éminent communicant institutionnel et politique a joué son rôle durant l’interrogatoire.

Les mots et expressions utilisés étaient de taille aussi, prouvent la maturité intellectuelle de chacun et tous.

Toutefois, le peuple de Guinée a vu un homme qui assume et revendique sa proximité sans ambivalence mais aussi son appartenance au système du CNDD dirigé alors par le capitaine Moussa Dadis Camara. Par ailleurs, l’ex ministre du président sous la présidence Alpha Condé est demeuré moins spéculatif par rapport aux questions d’ordre tendancieux.

Bref, le procès pénal étant une course de fond sur ce, observons le cours de l’histoire. La conservation du pouvoir d’une part et la conquête d’autre part nous a conduit c’est sûr au 28 septembre 2009. L’irréparable !

Donkass Traoré

Par Donkass Traoré

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