Âgée d’environ un an, Kadiatou Bangoura souffre d’une malformation cérébrale depuis plus de 4 mois. Cette pathologie qui l’immobilise nécessite une intervention chirurgicale dont le coût s’élève à 15 millions de francs guinéens. Un montant que sa mère dit ne pas être en mesure de trouver. Aujourd’hui, madame Boh Mawa Kourouma sollicite l’aide des bonnes volontés et des autorités pour le traitement de son enfant.
« J’ai mis au monde cette enfant saine et sauve. C’est à quatre mois de sa naissance que j’ai commencé à constater cette maladie. J’ai tout de suite entamé des démarches. Je l’ai d’abord envoyé chez un tradi- praticiens, ceux-ci m’ont dit qu’ils ne peuvent pas la traiter. C’est ainsi que je suis allée à l’hôpital Donka. Après les visites, ils ont dit qu’il faut une intervention chirurgicale. Mais, le montant qu’on m’a dit s’élève à 15 millions de francs guinéens. Moi, je n’ai aucun moyen pour avoir cet argent. Son père est décédé quand j’étais à trois mois de ma grossesse », a expliqué Boh Mawa Kourouma.
En plus des inquiétudes, Boh mawa Kourouma n’arrive plus à exercer ses petits commerces. Une chose qui l’affecte et l’affaiblit économiquement.
« A cause de sa maladie aujourd’hui, je ne peux plus me débrouiller [au marché]. Et, le peu d’argent que j’avais a été financé dans son traitement sans succès. Elle a un an, mais elle ne peut rien faire, sauf rester coucher au lit. Donc, je ne peux pas l’abandonner dans ces conditions-là et faire mon petit commerce qui me permettait de générer un peu de revenu. Je suis venu vers vous pour solliciter l’aide des personnes de bonne volonté. Je suis allée chez la maman du président par deux fois, mais les militaires ne m’ont pas laissé entrer. Je voulais que vous l’informiez pour qu’elle m’aide à traiter mon enfant. Si les personnes de bonne volonté ne m’aident pas, mon enfant va rester avec moi comme ça », a-t-elle indiqué.
Toute personne désireuse de venir en aide à madame Boh Mawa Kourouma, pour sauver son enfant Kadiatou Bangoura, peut appeler au 624712303.
De Kankan, Souleymane Kato Camara pour Guineematin.com
