Université UNIC de Conakry : l’IRDED sensibilise sur les méfaits des mutilations génitales féminines

L’Institut de recherche sur la démocratie et l’Etat de droit (IRDED) continue son combat contre les mutilations génitales féminines. Avec l’appui du département juridique de la Banque Mondiale, la structure a animé une autre conférence ce mercredi, 6 décembre 2023, à l’université UNIC de Lambanyi, dans la commune de Ratoma. La démarche s’inscrit dans le cadre de la semaine de sensibilisation sur les Violences basées sur le genre (VBG), a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Ammar Baldé, Intendant général de l’université UNIC

Ammar Baldé, Intendant général de l’université UNIC, s’est réjoui de cette rencontre tout en remerciant l’IRDED pour cette initiative. « Je suis très heureux par la présence de ces personnalités parmi nous, qui ont eu le temps de venir édifier davantage nos chers étudiants sur les violences basées sur le genre, les mutilations génitales féminines (MGF). Toute l’administration de l’université, l’encadrement et les étudiants, nous sommes fiers de leur présence. Je crois que leur présence, y compris le thème qui est un thème d’actualité, a été vraiment une leçon, une éducation pour nos étudiants. Nous leurs demandons éventuellement de passer pour d’autres conférences. Nous tenons des conférences, ça fait partie de notre calendrier universitaire, pas forcément sur les MGF, mais nous tenons des conférences et nous faisons assister à nos étudiants et étudiantes, parce que ça fait partie de notre formation », a laissé entendre Ammar Baldé.

Thierno Souleymane Baldé, avocat président de l’ONG l’institut de Recherche sur la Démocratie et l’Etat de Droit (IRDED)

Maître Thierno Souleymane Baldé, président de l’Institut de recherche sur la démocratie et l’Etat de droit (IRDED) a quant à lui expliqué l’objectif de la conférence « Comme vous le savez, c’est la semaine de sensibilisation des violences basées sur le genre. Donc, après avoir rencontré les collégiens et lycéens, nous avons décidé de venir à l’université, rencontrer les étudiants qui doivent permettre de sensibiliser à la fois les parents mais aussi leurs jeunes sœurs par rapport aux effets négatifs de l’excision. Si nous voulons effectivement arriver à l’efficacité, il faut que tout le monde soit sensibilisé et que les gens sachent les risques liés à l’excision, non seulement sur le plan physique, mais aussi sur le plan légal. Parce que si les gens pratiquent l’excision, ils seront arrêtés et iront devant la justice où ils risquent d’aller en prison. Ça, c’est réel, et c’est puni par la loi. Il faut que les gens sachent exactement que les meilleurs ambassadeurs, c’est justement les étudiants qui sont là, qui peuvent faire passer le message dans leurs familles et leur entourage », a dit maître Baldé.

Aminata David Soumah, étudiante en Licence 1 à l’université UNIC au département Douane- transit

Aminata David Soumah, étudiante en Licence 1 à l’université UNIC au département Douane- transit, considère les mutilations génitales féminines comme une mauvaise pratique. « Aujourd’hui, je considère l’excision comme une mauvaise pratique, parce qu’elle a des conséquences plus ignobles que les avantages. Elle doit être bannie dans la société parce qu’il n’est écrit nulle part que si une fille n’est pas excisée elle ne peut pas vivre dans la société… ».

Hassanatou Kanté pour Guineematin.com

Tel : 621 937 298

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