Au Burundi, les relations homosexuelles sont punies jusqu’à 2 ans de prison. Ce pays majoritairement chrétien et conservateur méprise et réprime le mariage gay, malgré la pression exercée sur lui par les défenseurs des droits de l’homme et certains Etats occidentaux. Et, c’est le président Evariste Ndayishimiye qui est le fer de lance de la lutte contre cette « pratique abominable » largement soutenue par les pays occidentaux.
Lors d’une conférence publique hier, vendredi 30 décembre 2023, le chef de l’Etat burundais est allé jusqu’à souhaiter la « lapidation avec des pierres » de toute personne homosexuelle dans son pays.
« Vous m’avez posé une question sur cette pratique abominable qui fait qu’un homme se marie avec un autre homme et une femme avec une autre femme. Je vous dis la vérité : si vous voulez attirer la malédiction sur un pays, il faut laisser les gens de même sexe se marier. Vous vous souvenez de ce qui est arrivé à Sodome et Gomorrhe ? Dieu en est arrivé alors à dire : je regrette d’avoir créé l’homme. Personnellement, je pense que si on voit ce genre d’individus au Burundi, on devrait les mettre dans un stade et les lapider avec des pierres. Et, ce ne serait pas un péché pour ceux qui le feront… Vous avez dit que les pays occidentaux tentent de forcer les petits pays pour qu’ils adoptent cette pratique, et qu’ils ne recevront aucune aide s’ils ne s’y conforment pas. Qu’ils gardent leur aide. Celui qui a choisi le diable, qu’il aille vivre dans ces pays. D’ailleurs, je crois que ceux qui s’exilent dans ces pays y vont pour adopter ces pratiques… Qu’ils ne reviennent plus », a martelé Evariste Ndayishimiye dans des propos rapportés par nos confrères de Africanews.
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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