Le ministre de la santé et de l’hygiène publique a soumis au Conseil national de la transition (CNT) ce vendredi, 12 janvier 2024, un projet de Loi portant prévention du VIH, prise en charge et protection des personnes vivant avec le VIH. Avant l’ouverture des débats sur ce texte, Dr Oumar Diouhé Bah, dans sa prise de parole, a apporté des précisions sur ce texte, a appris Guineematin.com à travers une de ses équipes de reportage.
Dans sa communication, Dr Oumar Diouhé Bah a énuméré les raisons qui ont prévalu au choix de ce projet de loi visant à promouvoir la prise en charge et la protection des personnes vivant avec le VIH.
« Le projet de Loi prévoit par ailleurs des mécanismes de sanctions pouvant être infligées aussi bien aux personnes affectées ou malintentionnées participant à la propagation de la maladie qu’aux membres du personnel de la santé qui faillissent à leurs obligations du service public. Nous avons eu de fructueux échanges en séance de travail et en inter-commissions avec les honorables conseillers, entourés des assistants parlementaires. À l’issue des débats engagés entre les deux parties, des amendements significatifs ont été apportés au projet de loi portant sur la présente séance. Le rapport sur ce projet de loi présenté par la commission santé, éducation, affaires sociales et culturelles met en exergue de manière substantielle l’intérêt qu’il y a à adopter cette loi et à la mettre en vigueur en vue de son application immédiate. Une question relative au bilan prénuptial a été remontée. Et, c’est le lieu pour moi de promettre que nous travaillerons avec le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation afin que nous vous soumettions un projet de loi qui pourrait faire allusion au bilan prénuptial. Quand tu prends l’exemple sur le bilan prénuptial, vous avez assez d’infections, de maladies infectieuses transmissibles d’une personne à une autre… Vous avez les infections qui peuvent avoir un impact sur l’espérance de vie, vous avez aussi des maladies génétiques comme le cas de la drépanocytose. Aujourd’hui nous avons des enfants qui naissent avec la drépanocytose. Pendant que leurs amis sont à l’école, eux ils se tordent de douleur à la maison. Dans ce projet de loi que nous prévoyons aussi, il y aura le cas de l’infertilité, surtout de la stérilité. Souvent c’est les femmes qui sont incriminées, qui sont stigmatisées, alors que les hommes ont aussi leur responsabilité », a expliqué Dr Oumar Diouhé Bah.
Du palais du peuple, Kaïn Naboun TRAORÉ et Abdallah Baldé pour Guineematin.com
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