Le nouveau procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri a conféré avec les Officiers de police judiciaire (OPJ) de son ressort ce mardi, 30 janvier 2024. Ibrahima 1 Camara, entouré de ses collaborateurs, a dégagé les orientations du parquet avant de demander aux OPJ de n’obéir qu’à la loi dans les actes qu’ils sont appelés à poser. C’est la salle d’audience du tribunal local qui a servi de cadre à la rencontre, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Dans son intervention, le procureur Ibrahima 1 Camara a tout d’abord remercié les officiers de police judiciaire présents à la réunion avant de montrer les nouvelles orientations du parquet pour l’année en cours. « Je remercie beaucoup les officiers de police judiciaire pour les activités que vous avez menées, les efforts fournis. Mais, je suis nouveau ici. Nous allons faire de nouvelles orientations. Il faut que la loi soit respectée. Désormais, le parquet est ouvert jusqu’à 18 heures. Sur les convocations, vous devez être précis, c’est-à-dire montrer dans la plainte, le plaignant, le motif et celui qui suit la plainte. Donc, nous allons nous conformer à la loi. Beaucoup reste encore à faire. C’est un grand défi qu’il faut relever objectivement. Il ne faut que l’information manque. Les présumés malfrats ont choisi les villages comme leurs points de repères pour pouvoir attaquer les citoyens », a expliqué le chef du parquet de Siguiri, ancien juge de paix à Mandiana.
Pour sa part, le commissaire central adjoint par intérim de Siguiri, le Capitaine Abdoulaye Touré, a salué l’initiative du parquet avant d’exposer les difficultés rencontrées sur le terrain. « Merci monsieur le procureur de nous avoir rassemblé ce matin. Mais, permettez-moi de dire que nous avons des difficultés comme le manque d’agents au TPI de Siguiri. Pour déférer un dossier, tu peux faire des heures au parquet, et tu accompagnes le même dossier à la maison d’arrêt », a fait savoir le Capitaine Touré.
A noter que la maison d’arrêt de Siguiri est en réel manque d’agents. Il n’y a que 8 agents qui assurent la sécurité de plus 300 détenus.
De Siguiri, Koutoubou Condé pour Guineematin.com
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