Le Conseil national de la transition (CNT) a adopté à l’unanimité le rapport portant sur la convention d’exploitation du projet Simandou ce samedi, 3 février 2024. Présent à la cérémonie, le ministre des Mines et de la Géologie, Moussa Magassouba, a fait savoir que ce vote montre le cadre juridique et réglementaire qui rassure l’opinion nationale et internationale sur le caractère sûr de notre Etat quant aux investissements, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Au sortir de cette plénière, le ministre des Mines et de la Géologie a indiqué que ce projet est le plus grand projet minier au monde. Pour lui, l’adoption de ce projet par le CNT montre le cadre juridique et rassure l’opinion nationale et internationale.
« C’est le plus grand projet minier au monde. Ce vote d’aujourd’hui vient de montrer le cadre juridique, le cadre réglementaire qui rassure l’opinion nationale, l’opinion internationale, qui rassure les investisseurs. Ce vote, qui était tant attendu par les partenaires industriels, puisque la plupart sont enregistrés sur des bourses à l’étranger, à New York, à Londres et à Toronto ; donc, des documents approuvés par l’organe législatif approuvent toutes les décisions, les négociations faites par l’exécutif. Cela fait de notre pays, un pays où il fait bon d’investir, où il est sûr d’investir, et où les investisseurs miniers sentiront à l’aise puisqu’ils sont en sécurité institutionnelle, pour la sécurisation de leurs investissements et de leur biens », a laissé entendre Moussa Magassouba.
Par ailleurs, le ministre des Mines a fait savoir que le travail effectué est plus qu’une simple révision de convention. « Pour votre information, les différentes conventions de Rio Tinto ont été signées, amendées, et consolidées en 2014. Et les conventions de Winning Consortium ont été signées en 2019. A l’avènement du CNRD, son excellence le président de la République avait une vision. Il a étalé sa vision très clairement et a mis en place ce comité stratégique. Nous avons travaillé directement sous son leadership. L’essentiel pour lui, c’était de maximiser la part de l’Etat. Il l’a dit très clairement. D’abord, c’est lui qui a permis aujourd’hui que ce projet se développe à travers le concept de co-développement. Co-développement veut dire Winning Consortium n’a plus à faire ses rails et Rio Tinto faire ses rails. C’était de l’utopie. On serait resté dans cette utopie pour le reste de notre vie. Alors, il fallait donc un pragmatisme, quelqu’un qui est réaliste, en exigeant à ces deux investisseurs, ces deux partenaires qui ne voudraient pas se parler… Même se parler, ils ne voulaient pas le faire. Donc, le chef de l’Etat a dit, pour le peuple de Guinée, pour l’intérêt supérieur de la nation, il faut que ce projet soit exécuté dans un calendrier que nous vous exigeons, donc en décembre 2025. Mais pour cela, il faut que vous vous mettiez ensemble pour un co-développement d’une seule infrastructure ferroviaire et portuaire, mais à doubles voies. Et c’est ce qui a permis aujourd’hui d’aller de 35,5 milliards de dollars à 18 milliards pour développer les mêmes 4 blocs du gisement minier », a expliqué Moussa Magassouba.
Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com
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