Comme annoncé précédemment, la commémoration en différé du 15ème anniversaire de la disparition de feu Général Lansana Conté se tient ce samedi, 2 mars 2024, à Bouramayah, dans la préfecture de Dubréka. Parents, amis, anciens collaborateurs, et anciens dignitaires de son régime s’y sont donné rendez-vous pour prier pour le repos de l’âme du défunt. Interrogé par l’envoyé spécial de Guineematin.com, Aboubacar Soumah, parent et très proche du 2eme président de notre pays, parle d’un grand homme d’État.
Pour Aboubacar Soumah, ancien maire de Dixinn, ancien député et président du parti GDE, cette rencontre annuelle pour rendre hommage à feu Général Lansana Conté prouve l’unité nationale que le défunt avait prônée pendant les 24 ans de son règne.
« J’ai un sentiment de satisfaction, ce n’est pas par rapport à la mort, ou à la disparition de ce grand homme d’État. Vous voyez que chaque année, ce sont les Guinéens qui se retrouvent autour de la tombe du président Lansana Conté. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l’unité nationale que Lansana Conté a toujours prônée pendant les 24 ans de son règne, est en train d’être réalisée. Donc, tout homme politique qui laisse une telle trace, il devient immortel. Vous verrez tout de suite, les délégations des quatre coordinations se retrouver, tous les Guinéens de tous bords qui se retrouvent en Lansana Conté, car nous sommes condamnés à vivre ensemble. Nous remercions l’ensemble de la population Guinéenne qui, pendant les 15 ans, s’est toujours rendue ici au Lac pour venir rendre hommage à cet homme qui a dirigé la Guinée pendant les 24 ans. Une fois encore, merci au nom de la famille à toutes ces filles, à tous ces fils qui se mobilisent pour venir prier pour que l’âme de Lansana Conté repose en paix. Que tu sois de la Guinée Forestière, de la Haute Guinée, de la Moyenne Guinée ou de la Basse Guinée, que Dieu fasse que tous les fils de ce pays se donnent les mains dans l’honnêteté pour que nous puissions avancer sur le plan économique, politique, et surtout sur le plan social », a-t-il laissé entendre.
Saïdou Hady Diallo pour Guineematin
