Les débats de fond n’ont pas eu lieu ce mercredi 6 mars 2024, dans le dossier ministère public et l’Etat guinéen contre Mamadou Diouldé Diallo et Ousmane Kourouma, devant la chambre de jugement de la Cour répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Les deux prévenus ont comparu devant la nouvelle composition de la chambre de jugement. Cependant, après leur identification par le président de la Cour Yagouba Conté, la défense a demandé le renvoi de la procédure à la prochaine audience pour la réouverture des débats, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporter.
Les débats de fond n’ont pas eu lieu aujourd’hui puisque la Cour a accédé à la requête formulée par les conseils de la défense dans cette affaire. Elle a ainsi renvoyé le dossier au 1er avril prochain pour la reprise complète des débats devant cette nouvelle composition de la Chambre de jugement de la CRIEF. C’est qui est le principe en cas de changement au niveau de la Cour.
Maître Elhadj Fodé Kaba Cherif, l’un des avocats de la défense, est revenu sur leur requête après le renvoi de la procédure. «J’ai demandé le report de la procédure afin de permettre à la Cour, qui a pris un retard de deux heures aujourd’hui pour débuter l’audience prévue à 9 heures, d’examiner minutieusement le dossier. Avec la précédente composition, nous étions en avance dans les débats, mais avec la nouvelle composition, nous devons tout recommencer à zéro. La Cour a accepté notre demande de report au 1er avril 2024 pour la reprise des débats. Nous sommes déjà prêts pour les débats de fond», a-t-il dit.
Il convient de rappeler que l’ancien directeur général de la société des eaux de Guinée (SEG) ainsi que son comptable financier, Ousmane Kourouma sont poursuivis devant la CRIEF pour des chefs d’inculpation incluant « faux en écriture publique, enrichissement illicite et corruption »
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
