Depuis quelques jours, des rumeurs font état d’une rupture du vaccin Bacille calmette guerin (BCG) dans différentes structures sanitaires de la préfecture de N’Zérékoré. Il s’agit de ce vaccin qui protège les nourrissons et les enfants contre les formes graves de la tuberculose.
Interrogée par un reporter de Guineematin.com ce lundi 11 mars 2024, une source à la direction préfectorale de la santé, qui a requis l’anonymat, parle plutôt d’un manque de seringues en rapport avec ce type de vaccin. D’autres sources soutiennent pourtant le contraire.
« Il n’y a pas de rupture, on a le vaccin ici. C’est seulement la seringue qui est finie mais la commande est en cours. Même le département est informé de cette rupture de seringue. Je vous informe que c’est un cas national, c’est-à-dire que même Conakry est confronté à ce problème. Vous savez, le vaccin en question a sa propre seringue, et même si on a le vaccin et qu’on n’a pas de seringue, c’est comme si on n’a rien. Parce que la seringue est spécifique. Ce n’est pas comme les autres vaccins où on peut prendre des seringues pour administrer… Nous sommes à l’attente, dès qu’on aura, on va distribuer dans les différents centres de santé », a laissé entendre la source à la Direction préfectorale de la santé.
Cependant, pour cette autre responsable, il y a bien la rupture de ce vaccin. « Dans notre centre, on ne donne pas ça aux bébés, ce vaccin BCG. On avait des seringues, mais pas le vaccin. Mais, la Direction préfectorale de la santé est venue prendre pour envoyer ailleurs. Cela veut dire qu’on en n’a pas dans les structures sanitaires», a confié une responsable d’un centre de santé.
A noter que le BCG (Bacillus Calmette Guérin) est un vaccin qui permet de protéger les nourrissons et les enfants contre les formes graves de la tuberculose. La tuberculose est une maladie infectieuse due à une bactérie, qui atteint le plus souvent les poumons mais qui parfois peut atteindre d’autres organes.
En attendant que la direction préfectorale de santé de N’zérékoré se dote de la seringue pour administrer ces vaccins aux nouveau-nés, les nourrices et mères de famille doivent se nourrir de patience.
De N’Zérékoré, Foromo Gbouo Lamah pour Guineematin.com
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