Depuis des semaines, des anciens travailleurs de la société sous-traitante Sacko Ingénierie et Construction se font entendre en bloquant les routes, rendant l’accès aux locaux de la SAG difficile. Ils protestent contre le non paiement de leurs règlements malgré plusieurs tentatives et autres négociations infructueuses. Des échauffourées ont éclaté entre les protestataires et les forces de l’ordre hier, mercredi 03 avril 2024, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Les employés de l’entreprise Sacko Ingénierie et Construction ne baissent pas les bras. Ils continuent de réclamer leur règlement de la part de la Société aurifère de Guinée (SAG). C’est dans cette dynamique qu’ils continuent de paralyser les activités de la société sur le terrain.
Rencontré par notre reporter, Aly Camara, l’un des manifestants, a expliqué les raisons de la colère. « D’abord, nous avons été recrutés par Sacko ingénierie et construction qui était affiliée à la SAG, mais le contrat est terminé entre les deux sociétés. Sacko Ingénierie et Construction est rentrée mais lors de notre recrutement c’est la SAG qui nous a recommandés à Sacko ingénierie. Donc, c’est la raison pour laquelle on est sorti pour bloquer la circulation. Nous avons fait plusieurs tentatives de négociations et ce sont les autorités qui étaient à l’épicentre des négociations. Mais malheureusement, la SAG n’a pas respecté son engagement. Nous sommes 270 travailleurs. Nous réclamons nos droits. Comme toutes les autorités sont intervenues, la SAG ne comprend pas. Finalement, nous bloquons la route et cela fait aujourd’hui 4 jours .
Ce mercredi 03 avril 2024, les forces de l’ordre sont venues jeter du gaz lacrymogène sur nous. Mais on a résisté. Donc, sans notre argent, pas d’accès ; sans argent, la grève continue », a-t-il précisé.
Aux dernières, la route reste toujours barrée, les travailleurs sont confinés à la maison.
De Siguiri, Koutoubou Condé pour Guineematin.com
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