Kissidougou : un jeune homme retrouvé pendu au cimetière de Sogbè 2

Un jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, a été retrouvé pendu ce vendredi, 12 septembre 2024, au cimetière de  Sogbè 2, dans la commune urbaine de Kissidougou. Le défunt, dont l’identité n’est pas connue, a laissé un écrit dans sa poche, dans lequel c’était mentionné qu’il a eu tort de se suicider, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Ce cas de suicide intervient une semaine après celui enregistré la semaine dernière. Le jeune homme a été découvert pendu à une branche au cimetière de Sogbè.

Venu avec ses amis pour cueillir des mangues à côté dudit cimetière, Irassy Keita explique comment il a aperçu le corps du défunt.

« J’étais avec deux de mes petits ce matin pour venir cueillir des mangues à côté du cimetière, puis nous sommes venus vers la porte du cimetière. Et comme il y avait quelques mangues mûres à l’intérieur du cimetière, nous sommes rentrés et c’est là qu’on a découvert le corps suspendu. Mes amis ont pris la poudre d’escampette et moi je suis allé informer le chef de secteur », a-t-il expliqué.

Informé de la découverte du corps par son chef de secteur, le chef du quartier Sogbè 2 a aussitôt pris quelques dispositions.

Lamine Touré, chef du quartier Sogbè 2

« Alors que j’étais en ville, mon chef de secteur m’a appelé pour m’informer de la découverte d’un corps sans vie. C’est ainsi que j’ai ordonné la fermeture du cimetière puis j’ai informé les autorités locales. C’est ainsi que nous nous sommes dirigés ici pour venir constater les faits », a déclaré Lamine Touré chef dudit quartier.

Siaka Doukouré, médecin de constat

Le médecin légiste, cette pendaison est une mort provoquée. « Son corps a été retrouvé dans un état inerte. A le voir, il n’y a aucune trace de sévices sur le corps. On  voit une luxation du cou, on voit la proclition  linguale signalant la lutte entre la vie et la mort. Finalement, même les orteils ont saigné », a laissé entendre Docteur Siaka Doukouré

Lors de la fouille du corps du défunt, on a découvert écrit sur un bout de papier : « Dieu est unique. J’ai eu tort de me suicider…»

Depuis Kissidougou, Abou Millimouno pour Guineematin.com

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