Parmi les nombreuses activités programmées au compte des 72 heures du livre à Conakry, figure la dédicace d’œuvres littéraires. C’est dans cette dynamique que Mahmoud Cherif Fofana, transitaire de profession, a fait la dédicace de son ouvrage ce mercredi, 24 avril 2024. Intitulé « Le regard : le champ de la moisson des souvenirs », il s’agit d’une autobiographie parue en 2023, comptant 254 pages, publié aux éditions Harmattan Guinée, et qui coûte la somme de 260 mille GNF, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
L’évènement littéraire, les 72 heures du livre, a été lancé ce mardi à Conakry avec faste. Des férus de littérature et de nombreux anonymes vont s’y rencontrer ces jours.
C’est dans cette dynamique que Mahmoud Cherif Fofana a procédé à la dédicace de son œuvre autobiographique intitulé.
« Le regard : le champ de la moisson des souvenirs ». L’auteur, interrogé par notre reporter, revient sur les sentiments qui l’animent et le sens de son ouvrage. « Je suis très content d’être là aujourd’hui, de mettre pieds dans le monde de l’immortel. Je tiens d’abord à remercier toutes les personnes qui sont là, ma famille, mes proches, amis et collaborateurs. C’est un moment important pour moi. Dans ce livre, je m’adresse surtout à la jeunesse. En le lisant, ils seront délivrés. Je demande surtout aux jeunes d’accepter d’aimer la lecture. Notre avenir s’y trouve. Les jeunes sont comme des drogués, ils n’écoutent pas leurs parents, mais avec ce livre, ils peuvent écouter. Ce livre est le fruit de la somme de quelques faits et gestes à des endroits divers. Il est autobiographique, il raconte ma vie, mon vécu et mes attentes quelque part », a-t-il déclaré.
Léno Étienne, pasteur d’une église protestante évangélique, voisin de l’auteur, fait un témoignage et voit en l’auteur une référence pour la jeunesse guinéenne.
« Quand je vois monsieur Cherif avec son ouvrage, je vois une référence pour nos enfants, pour nous jeunes. Notre jeunesse ne trouve pas mal de modèles littéraires ou autres chez les autres, chez les sénégalais, chez les ivoiriens. Mais avec cet auteur, avec monsieur Cherif, on a enfin une référence, un modèle. Et moi, en tant que voisin de l’auteur, je suis très fier et content pour lui », a laissé entendre Etienne Léno.
Mamadou Baïlo Diallo pour Guineematin.com
