Dans un arrêté ministériel en date du lundi 29 avril 2024, le ministre du commerce, de l’industrie et des PME a annoncé la levée de l’acte interdisant l’exportation de l’huile rouge vers les autres pays. Une nouvelle bien accueillie à N’Zérékoré par les femmes commerçantes de cette denrée de première nécessité. Au micro de la rédaction régionale de Guineematin.com, ces femmes commerçantes ont exprimé tout leur sentiment de satisfaction et de soulagement par rapport à cette mesure.
C’est désormais officiel. Privés depuis plusieurs mois d’exporter leurs produits vers les autres pays pour la commercialisation, les acheteurs et vendeurs de l’huile rouge peuvent se frotter les mains à travers la nouvelle annonçant la levée de cette interdiction.
Trouvée à la scierie, le plus grand centre de commerce d’huile rouge, au quartier Mohomou, dans la commune urbaine, Gobou Loua, vendeuse d’huile rouge, dit être contente de cette mesure, car elle va leur permettre de faite des profits.
« Par rapport à cette nouvelle d’exportation de l’huile rouge dans les autres pays, je suis vraiment contente. Parce que l’extraction d’huile que nous faisons, ce n’est pas seulement pour la consommation directe, c’est aussi pour la vente et la commercialisation. Donc, j’ai un sentiment de satisfaction dans ce sens, car cela nous permet d’avoir nos petits intérêts et de subvenir facilement à nos besoins », a-t-elle expliqué.
Même son de cloche chez Widöh Hébélamou, commerçante d’huile rouge, qui n’a pas manqué de remercier le gouvernement.
« Nous sommes très fières de cette nouvelle qui nous autorise à exporter désormais nos produits pour que les autres pays puissent en avoir. C’est quand l’huile sort du pays qu’il peut y avoir une bonne valeur monétaire pour que nous soyons fières aussi. Dans ce cas, je remercie très sincèrement le gouvernement, parce qu’il est en train de faire avancer ce pays dans ce secteur », a dit Widöh Hébélamou.
De son côté, Mariame Haba, vendeuse d’huile rouge à la scierie de N’Zérékoré, demande aux autorités de perpétuer cette mesure. « Je prie et je dis merci à Dieu pour tous ceux qui ont œuvré pour la levée de cette interdiction, et que Dieu les bénisse. Nous voulons que notre huile sorte, pour que nous puissions avoir la nourriture de nos enfants et leur frais de scolarité. Mais si l’huile s’arrête seulement en Guinée, le prix est gâté et nous ne pouvons rien avoir. Nous partons dans les villages pour acheter de l’huile pour revenir vendre en ville. Mais avec le prix, les villageois se plaignent. Quand on vient aussi, on ne trouve pas le prix favorable. Je demande au gouvernement de continuer sur cette mesure d’exportation de l’huile pour le bien être de la population », a plaidé dame Mariame Haba.
De N’Zérékoré, Joseph Goumou pour Guineematin.com
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