Petit Simbaya : une route en chantier depuis plus d’un an suscite l’indignation des populations

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Cette route se trouve dans le secteur Poudrière. Elle est en chantier depuis plus d’un an, alors que les travaux étaient prévus pour quelques mois. Les caniveaux non couverts exacerbent les problèmes lors des pluies, entraînant des inondations et rendant la traversée difficile pour les riverains. Des citoyens de ce secteur relevant du quartier Petit Simbaya interrogés par Guineematin.com hier, vendredi 31 mai 2024, ont fait part de leur indignation.

Selon les informations, les travaux de construction de cette route devaient durer six (6) mois au maximum. Mais, plus d’un an après leur lancement, ces travaux piétinent encore. Et cet éternel chantier cause de préjudice aux citoyens de ce secteur Poudrière.

Mamadou Yagouba Barry, élève en terminal science social

« Nous approchons de la saison des pluies, et l’état de la route ne facilite pas les choses. Lorsqu’ils ont commencé les travaux, ils avaient promis de les terminer après 3 ou 6 mois. Mais, cela fait maintenant un an. Pourtant, nous les attendons toujours, car ils disent avoir changé d’entreprise et qu’ils veulent en envoyer une autre. Cependant, jusqu’à présent nous n’avons pas vu cette nouvelle société », a dit Mamadou Yagouba Barry, élève en terminal science social.

Abondant dans le même sens, Mamadou Baïlo Diallo, enseignant-chercheur et habitant du secteur Poudrière, déplore un “calvaire” et demande à l’Etat de se hâter le pas pour finir cette route.

Mamadou Baïlo Diallo, enseignant-chercheur et habitant du secteur Poudrière

« Nous vivons dans un calvaire, mais jusqu’à présent ils n’ont pas couvert les caniveaux. Quand la pluie arrive, l’eau se déverse dedans, et les gens ont du mal à passer. On se demande pourquoi l’Etat n’arrive pas à réaliser la route jusqu’à présent », a-t-il indiqué.

Dans le même sillage, le chef du secteur Poudrière, Saïdou Cissé, exprime son inquiétude.

Saïdou Cissé, chef du secteur Poudrière

« Vraiment, c’est amer. Car avant ils ont creusé des fossés partout, les enfants, les femmes et les personnes âgées tombent dedans. En plus, la route donne directement à la mosquée, et les fidèles qui s’y rendent rencontrent de nombreux problèmes pour traverser. Nous demandons l’aide de l’Etat », a-t-il dit.

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Hassanatou Bah pour Guineematin.com

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