Affaire Guidho Foulbhé au TPI de Kaloum : « Il n’y a rien de sérieux dans cette affaire », plaide Me DS Bah

Me DS Bah, avocat de la partie civile

Comme annoncé précédemment, le procès de Guidho Foulbhé et Cie en est aux réquisitions et plaidoiries ce vendredi, 17 mai 2024, au tribunal criminel de Kaloum. Alors que le procureur a requis 18 mois d’emprisonnement  contre Guidho Fulbhè, 20 mois contre 3 autres et 10 ans contre Alpha Barry et Mody Sory Barry, les avocats de la défense parlent d’un dossier. vide. C’est le cas de maître Alpha Amadou DS Bah qui sollicite l’acquittement des accusés, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Prenant la parole pour sa plaidoirie, maître DS Bah dit qu’il n’y a rien de sérieux dans cette affaire. « Il y a l’absence de preuves dans cette affaire. Étant donné qu’il n’y a pas de preuves, tous les accusés doivent être acquittés. Je rappelle que l’ordonnance de renvoi ne peut pas valoir de preuves devant un tribunal criminel. La tablette n’a rien donné, c’était l’espoir du parquet. Guidho Foulbhé et compagnie ne peuvent être poursuivis pour complot. Guidho Foulbhé est un bloggeur. C’est un plaisantin. Quand tu lui enlèves le téléphone, il n’est rien. Il est allé au Sénégal, au Mali, et il s’est rendu compte que la réalité est différente du virtuel. Quand ils sont allés le chercher, même les agents étaient surpris en le voyant. Ce n’est que du vent. Ça n’a été qu’une grosse plaisanterie. Il n’y a rien de sérieux dans cette affaire. Il invitait les gens à lutter. C’est comme ça il a choisi de faire sa lutte à travers les réseaux sociaux. Nous demandons à monsieur le président d’ordonner un acquittement. Aussi, de ne pas prendre en considération, les réquisitions du procureur interdisant à Guidho Foulbhé d’utiliser les réseaux sociaux. C’est un prédicateur islamique. Il est très suivi. Il m’a séduit lors d’une vidéo. Il peut, à sa sortie, pour se racheter, être quelqu’un qui peut sensibiliser les autres. Lui interdire sur les réseaux sociaux n’a pas d’intérêt », a laissé entendre l’avocat de la défense.

Après lui, la parole est donnée à maître Salifou Béavogui, membre du collectif des avocats de la défense, pour sa plaidoirie.

Boubacar Diallo pour Guineematin.com 

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