Comme annoncé précédemment, un jeune homme, du nom de Tokpa Kpoghomou, alias Ousmane Kpoghomo, est accusé d’avoir assassiné une jeune femme à Yomou. La victime, âgée de 25 ans, mère d’un enfant, serait l’ex-femme du présumé assassin. Les faits se sont produits dans la nuit du lundi 10 juin 2024, au de Gbamou, relevant du district de Bignamou, à 45 kilomètres de la commune urbaine de Yomou, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Selon Félix Kolié, le président du district de Gbamou, le présumé meurtrier, âgé de 35 ans, serait venu dans ce village pour un contrat de travail. C’est entre-temps qu’il a rencontré Sény Délamou avant de l’épouser. Le président du district ajoute que le mauvais comportement du jeune homme aurait poussé la fille à divorcer. D’ailleurs, notre interlocuteur soutient avoir tout essayé pour chasser le jeune homme de son district. Il dit avoir été surpris d’apprendre que le Tokpa Kpoghomou a commis cet acte.
« C’est à partir de 5h que j’ai été informé de la nouvelle, que le nommé Ousmane ou Tokpa Kpoghomou, je ne sais quoi, a donné la mort à une de mes citoyenne ce matin. Ce jeune est venu ici dans l’intention de chercher de l’argent. Il était logé chez un monsieur. Ce dernier m’avait dit qu’il ne pouvait plus l’héberger à cause de son mauvais comportement. Mon bureau et moi, nous avions jugé nécessaire de le chasser du village. Il venait nuitamment ici, sans que les gens ne le voient. Il est présentement en fuite. Mais, j’ai mobilisé la jeunesse qui est à sa recherche », a fait savoir Félix Kolié.
Pour sa part, Yalamon Zogbelemou, grand-mère de la victime, explique comment Seny Délamou a été égorgée. « Nous sommes restés dehors jusqu’à 21h dans la nuit d’hier et chacun avait sommeil. Seny et sa fille de 3 ans sont rentrées se coucher. C’est dans le sommeil de la fille, pendant qu’il pleuvait, que le jeune est rentré doucement dans la chambre. Il l’a égorgée avant de se coucher sur elle pour la violer. En plus, il a volé mon sac de riz. C’est le matin que je me suis rendue compte que le sac de riz ne se trouvait pas à son endroit. J’ai commencé à appeler ma petite fille, sans réponse. C’est quand je suis entrée dans sa chambre que j’ai vue son corps étalé au lit et sa fille était à côté du corps de sa maman. J’ai immédiatement informé son frère et nous avons aussi informé le président de district », a expliqué la pauvre vieille.
De Yomou, Michel Anas Koné pour Guineematin.com
