N’zérékoré : Michel Honomou arrêté avec « un béret de police, 3 poignards, 2 cartouches calibre 12, un lot de gris-gris… »

Gris-gris et autres objets placés sous scellés

Un présumé bandit, des gris-gris et des armes blanches ont été présentés à la presse locale ce lundi, 24 juin 2024, par la direction régionale de la police de N’Zérékoré, en collaboration avec la brigade anti criminalité (BAC) numéro 22. Cette présentation, tenue au commissariat central de N’Zérékoré, a été présidée par le procureur Abdoulaye Komah, en présence des autorités préfectorales et militaires. Ce parquetier s’est réjoui de l’opération qui a permis de mettre main sur ce présumé malfaiteur, a constaté la rédaction régionale de Guineematin.com dans la capitale de la région forestière.

En prenant la parole à cette occasion, le commissaire divisionnaire de la police et directeur régional adjoint de la police de N’Zérékoré, Abdoulaye Dioubaté, a expliqué comment Michel Honomou a été interpellé par la BAC 22.

Abdoulaye Doubaté, commissaire divisionnaire de police

« C’est le vendredi 19 juin 2024, aux environs de 23 heures, lors d’une patrouille, la BAC 22 a interpellé et mis à la disposition de la police du commissariat central de police de N’Zérékoré un individu qui portait des pistolets de fabrication locale. Il s’agit de Michel Honomou (…), chaudronnier de profession, domicilié au quartier Horoya. La perquisition effectuée à son domicile a permis de retrouver un béret de police, 3 poignards, deux cartouches calibre 12, un poste de téléviseur écran plat N°43 et un lot de gris-gris qui ont été mis sous scellés de justice pour être déposés au parquet. Il est à rappeler que Michel Honomou fait partie d’une bande qui opère sur des motos et braque les paisibles citoyens à l’aide d’armes à feu pour les déposséder de leurs biens », a-t-il dit.

Présent sur les lieux, l’empereur des poursuites judiciaires,  s’est réjoui de l’interpellation du présumé voleur. Abdoulaye Komah, a rappelé les dispositions de la loi qui sanctionnent.

Abdoulaye Komah, procureur du TPI

« J’interviens avec le cœur comblé de joie, je suis très content et je remercie les forces de défense et de sécurité. C’est un présumé bandit qui opère dans les vols à main armée. Et quand on a perquisitionné chez lui, on a trouvé des gris-gris. Donc les faits, ce sont vol à main armée, charlatanisme. Voici les deux éléments dont Michel est responsable. Il est présumé coupable d’abord jusqu’à preuve du contraire. Et aujourd’hui il sera déféré au parquet et nous aussi nous avons pris toutes les dispositions qu’il faut pour qu’il soit mis à la disposition d’un cabinet d’instruction pour la suite des enquêtes », a-t-il indiqué.

De son côté, Michel Honomou a nié les faits mis à sa charge par la police et les autorités judiciaires.

« Les objets qui sont là, il y a certains qui m’appartiennent, d’autres ne m’appartiennent pas. On m’a arrêté parce que l’autorité m’a vu avec l’arme. Je jure sur les deux seins de ma maman, je n’ai jamais volé ni attaqué. L’arme que vous voyez, je l’avais ramassée entre le village Gbouo et Souhoulé, au niveau du passage piéton. Je l’ai gardée à mon niveau parce qu’un jour les gens sont allés voler dans mon atelier où ils ont pris mes meubles et mes matériels. Je surveillais mon atelier avec ça, mais il n’y avait pas de balle. Le seul problème est que je n’ai pas déclaré l’arme, parce que je ne savais pas les dangers qui étaient derrière », s’est-il défendu.

De N’Zérékoré Foromo Gbouo Lamah pour Guineematin.com

Tél : +224620166816/666890877

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