Abdoulaye Diogo Barry, 2ème de la République en Sciences Sociales : « J’étais très actif sur les réseaux sociaux »

Abdoulaye Diogo Barry, 2ème de République en sciences sociales

Âgé de 18 ans et élève à Sainte Marie, Abdoulaye Diogo Barry a raflé la deuxième place au baccalauréat unique session 2024, option sciences sociales. Il a eu la mention “Très bien”. Avec ce classement qui le place parmi les meilleurs de la république à cet examen national, cet adolescent pourrait bénéficier d’une bourse pour aller faire ses études supérieures à l’étranger. Mais, il savoure allègrement sa réussite.

« Ça n’a pas été une si grande surprise que ça, mais j’avais été quand même un peu surpris, parce que quand tu passes un examen, tu as toujours des doutes sur ce que tu as fait. Mais je m’attendais quand même à être lauréat. Depuis le début de l’année, mon objectif était d’être premier de la République. Et finalement j’ai été deuxième. C’est aussi une fierté, c’est de la joie, du bonheur. Je ne vais pas m’inscrire dans le cadre de plusieurs lauréats qui disent qu’ils ne sont pas très présents sur les réseaux sociaux. Mais vous savez, chacun a son quotidien et son mode de vie. Personnellement j’étais très actif sur les réseaux sociaux, que ce soit facebook, Instagram, Snapchat… C’est seulement à quelques semaines du baccalauréat que j’ai diminué ma présence sur les réseaux sociaux. Depuis les vacances j’avais commencé à suivre des cours de révision ici à Coyah. Et à la reprise, j’ai toujours continué à travailler, à reprendre les exercices. Mais je voudrais également dire aux élèves guinéens que l’internet est un outil très important pour nous. Il m’a personnellement beaucoup aidé cette année : que ce soit Google, Youtube. Parce que tout cours que je veux savoir, je le trouve là-bas. Il y l’IA également qui m’a beaucoup aidé et tout. Je n’ai pas non plus assez stressé avec les cours et tout, j’ai juste élaboré un programme avec lequel j’ai avancé toute l’année », a-t-il expliqué.

Plus loin, le jeune homme venu fraîchement des Sciences Expérimentales pour passer le bac en Sciences Sociales, livre le secret de son exploit à ses camarades futurs candidats.

« Pour ce qui est du changement d’option, j’avais vraiment fait une grande étude au préalable sur mes capacités et j’ai compris que je pouvais bien passer le bac en sciences expérimentales, mais je pourrais mieux faire en sciences sociales. J’avais déjà un bon niveau de base dans les matières littéraires et une grande culture générale. Et c’est ainsi que les choses se sont faites naturellement. Le conseil que je vais donner aux amis, c’est de ne pas forcément suivre ce que les parents disent ou encore les amis, mais c’est de voir surtout là où tu es fort et de t’y lancer. A mes amis qui n’ont pas eu le Baccalauréat cette année, je leur demande de redoubler d’efforts, de faire eux-mêmes une prise de conscience et d’auto-évaluer leur niveau dans les différentes matières… J’ai surtout appris cette année qu’il n’y a que le travail qui paie. Pour ceux qui devront passer le baccalauréat l’année prochaine, je leur demande de rester sereins. Le baccalauréat n’est qu’un examen. Pour quelqu’un qui a bien travaillé, c’est comme si tu passais une évaluation ordinaire. C’est seulement le cadre qui change », a-t-il indiqué.

Fatoumata Bah pour Guineematin.com

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