Marc Monèmou, âgé de 21 ans, élève au groupe scolaire Kassim Sacko, s’est classé 4ème de la République, option sciences sociales, avec mention très bien, au baccalauréat unique session 2024. Cet orphelin de père, originaire de la sous-préfecture de Péla (préfecture de Yomou), souhaite être un magistrat pour apporter son grain de sel dans l’appareil judiciaire. Ce lauréat dit que ses clefs de réussite n’étaient que le courage, la persévérance et la planification.
« Après les nouvelles, on était très ravi, il fallait juste remercier Dieu. Puisqu’avant qu’on ne commence même l’année scolaire, j’avais demandé à Dieu pour qu’il m’aide à atteindre l’objectif, celui d’être lauréat. Puisque pour arriver là-bas, il faut avoir un objectif bien déterminé. C’est pourquoi Dieu m’a aidé. J’ai même visé être le premier de la République, mais puisqu’il faut la volonté de Dieu se manifeste. Donc c’est la volonté de Dieu, il faut l’accepter telle. Je suis très fier et toute la famille aussi… Tout ce qu’on fait pour réussir, c’est la planification. C’est ça la première clé. Quand tu te fixes déjà un objectif, il faut se dire qu’est-ce que je dois faire pour atteindre l’objectif ? Donc quand tu connais ça, tu feras un plan de démarche. Et avec ça, Dieu pourra t’aider. C’est à l’issue de cela que j’ai planifié mon temps et mon programme, et finalement l’objectif est atteint. Par rapport à la révision, pour les mathématiques et l’anglais, je ne révisais pas la nuit, c’est quand on quittait à l’école à 12 heures, en attendant la révision du soir, je reste à l’école avec certains élèves pour réviser. Je marchais avec le programme sans attendre le professeur. Je faisais souvent des recherches. Donc la nuit, et une fois à 18 heures, puisque je me retournais à 18 heures à la maison, après le manger, je prends mes cahiers, les matières littéraires, si nous avons deux matières comme ça, j’essaie de diviser le temps que j’ai. De 20 heures à 1 heure du matin, je divise le temps entre ces matières. Une fois à 4 heures, j’apprends jusqu’à 6 heures. Et à 6 heures, je pars à l’école puisque chez moi est loin. Des fois, c’est le troisième de la République, un ami sûr, qui m’aidait pour venir à l’école. On a toujours travaillé ensemble, on faisait la révision ensemble et l’objectif qu’on s’était fixé est atteint. On avait visé être 1er et 2ème, mais Dieu merci aussi nous sommes 3ème et 4ème de la République » a dit Marc Monèmou.
Par ailleurs, Marc Monèmou, qui souhaitait être médecin, compte désormais être un magistrat pour apporter son grain de sel dans l’appareil judiciaire.
« Présentement, je compte être magistrat. Avant, lorsque j’étais petit, je disais qu’il fallait que je sois un médecin. Mais quand on a eu le brevet, c’est en sciences sociales qu’on m’a orienté, et je n’avais pas de choix à faire. Il faut voir de nouvelle vision lorsqu’il s’agit de nouvelle circonstance, et c’est en cela que j’ai préféré être un magistrat », a-t-il dit.
De N’Zérékoré, Foromo Gbouo Lamah, Aimé Marie LOUA et Cécé Gbamou pour Guineematin.com
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