La Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) vient de statuer sur la demande de mise en liberté provisoire de Dr Mohamed Diané, ancien puissant ministre d’État en charge des Affaires présidentielles et de la Défense nationale du régime d’Alpha Condé. La chambre de contrôle de l’instruction de la CRIEF a, à nouveau, rejeté ce jeudi, 25 août 2022, la demande de mise en liberté introduite par les avocats de ce dignitaire de l’ancien régime. Mohamed Diané est ainsi obligé de continuer à méditer à la maison centrale son passé et s’interroger sur son avenir sous la junte du Colonel Mamadi Doumbouya.
Joint au téléphone par un journaliste de Guineematin.com, Maître Sidiki Bérété, l’un des avocats de Dr Mohamed Diané et Cie, pense que ce sont les dirigeants de la junte qui refusent que son client bénéficie d’un procès ou au moins d’une liberté provisoire pour se faire soigner.
« Ils cherchent à exercer le pouvoir. Mais, chez nous la lutte continue. Ce qui est révoltant, c’est qu’on ne peux pas faire venir les intendants et on ne veut pas libérer notre client. Allez-y le juger alors si vous êtes incapables de faire venir les intendants qui sont titulaires des comptes du ministère de la défense, qui établissent les mandats et détiennent les cachets. On le maintient en prison étant malade et le dossier n’évolue pas. Peut-être que le roi n’a pas encore décidé de son sort parce que nous sommes dans un royaume et non une République. On va quand même se pourvoir en cassation et continuer à se battre pour sa libération parce que la loi dit qu’on peut introduire cette demande à toute les étapes de la procédure », a indiqué l’avocat.
Malick Diakité pour Guineematin.com
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