Les faits se sont produits dans la nuit du vendredi au samedi dernier, 05 novembre 2022, à Kounadibala (un secteur de la commune rurale de Diallakoro, dans la préfecture de Mandiana). Konadi Koulibaly, une fille âgée de 15 ans, revenait d’une soirée dansante lorsque subitement elle a été pourchassée par un inconnu. Ce dernier l’a rattrapée et l’a conduite en brousse pour la violer et la tuer. Son corps a été découvert quelques instants après ce drame.
Selon les informations confiées à Guineematin.com, la victime était en compagnie de ses amis sur ce chemin du retour. Et, ils ont tous couru quand cet inconnu s’est mis à leur trousse. Mais, Konadi Koulibaly avait la torche de son téléphone allumée. Et, c’est à cause de cette lumière qu’elle a été repérée par son bourreau qui s’est investi pour la rattraper et la drainer en brousse.
Ses amis qui ont échappé à ce criminel sont allés directement alerter sa famille de ce qui venait de se passer. Et, le temps pour eux de venir sur les lieux, le bandit avait déjà fini d’accomplir sa sale besogne et il avait disparu dans la nature. C’est le corps déshabillé de Konadi Koulibaly, avec les yeux percés, qu’ils y ont trouvé.
« Mes enfants ont quitté la maison pour aller à la soirée dansante. Et, après, on m’a informé que ma fille a été violée et tuée par quelqu’un. Jusqu’à présent on connait ne pas l’assassin. C’est pourquoi je demande aux autorités de nous aider à retrouver ce malfaiteur. Car, c’est maintenant l’affaire de tous », a indiqué Abdoulaye Koulibaly, le père de la victime.
Informé de cette triste nouvelle, Namory Koulibaly, le chef secteur de Kounadibala, a immédiatement saisi la police.
« J’ai été informé que des enfants ont été pourchassés par des inconnus et qu’ils ont tué une fille. Directement, j’ai informé le maire et les policiers », a-t-il dit.
Selon le Dr Karamoko Camara, chef du Centre de Santé de Diallakoro, il n’y a pas eu d’examen sur le corps de la victime pour déterminer si oui ou non elle a été violée avant d’être tuée.
« J’ai envoyé des agents qui m’ont rapporté qu’ils n’ont pas pu faire tous les examens pour connaitre s’il y a réellement eu viol, en plus de l’assassinat. Parce qu’il y avait beaucoup de personnes. Et, en leur présence, on ne pouvait pas faire certains examens sur la fille. Mais, on compte rencontrer la famille », a-t-il confié.
De Mandiana, Mamady Konoma Keïta pour Guineematin.com
