À une journée du début de la série de manifestations annoncée par la Dynamique des Organisations de la Société Civile Guinéenne, le quartier Wanindara (dans la commune de Lambanyi) bouillonne déjà. Du carrefour marché au rond-point de la Transversale 5 (T5) des jeunes règnent en maître. En tout cas, ils ont pris le contrôle de cette partie de l’autoroute Le Prince.
Les agents de la police présents sur place tentent de repousser les manifestants, mais en vain. Les manifestants répondent aux tirs de gaz lacrymogènes par des jets de pierres. Les heurts étaient particulièrement violents entre 11 heures et 12 heures30’.
On ignore encore les causes de la présente manifestation. Mais, elle s’annonce comme l’avant-goût de ce que pourraient vivre les habitants de Conakry à partir de demain, mardi 30 juillet 2024, avec la série de manifestations annoncée par la Dynamique des Organisations de la Société Civile Guinéenne. Ces manifestations visent à exiger entre autres “la libération sans condition de Foniké Menguè et Billo Bah ; la libération des Médias et l’arrêt du musèlement de la Presse ; et l’amélioration des conditions de vie des Guinéens notamment la desserte en électricité et la baisse des prix des denrées de premières nécessités”.
Cependant, elles ont été interdites par le gouvernorat de la ville de Conakry. Également, le procureur général près la cour d’appel de Conakry, Fallou Doumbouya, a brandi des menaces de poursuites judiciaires contre les organisateurs de ces manifestations prévues du 30 juillet au 1er août 2024.
À suivre !
Boubacar Diallo pour Guineematin.com
