Grève des enseignants : notre constat dans les écoles publiques de Kipé

Près de deux semaines après le déclenchement de la grève des enseignants par le SLECG version Aboubacar Soumah, les cours sont toujours paralysés dans les quatre écoles publiques de Kipé. Malgré les multiples appels à la reprise des cours lancés par le gouvernement et les responsables d’établissements, le mouvement ne faiblit toujours pas sur place, a constaté un reporter de Guineematin.com ce jeudi.

Hier mercredi 21 février 2018, le bureau exécutif du SLECG dirigé par Aboubacar Soumah a tenu un point de presse, au cours duquel il a annoncé notamment le maintien du mot de grève jusqu’à la satisfaction des revendications des enseignants. Au lendemain de cette sortie du camp Soumah, c’est le désert total dans les quatre écoles publiques de Kipé (Ecoles Primaires 1 et 2, Collège et Lycée Kipé) ce jeudi. Dans les deux Ecoles Primaires, on notait la présence de certains en majorité des dames, mais pas des élèves, qui ont brillé par leur absence. Au Collège et au Lycée Kipé, il n’y avait ni enseignants ni élèves, seuls les encadreurs étaient sur place.

Beaucoup craignent aujourd’hui que cette crise qui frappe durement l’enseignement pré-universitaire guinéen, ne puisse pas être résolue avant la fin de cette semaine, ce qui pourrait envenimer la situation la semaine prochaine. Et pour l’heure, rien n’augure une issue rapide à cette crise, la deuxième du genre au cours de l’année scolaire en cours. Car, le gouvernement se refuse carrément de négocier avec les syndicalistes à l’origine de cette grève des enseignants, demandant par le biais de l’inspection générale du travail, la reprise du congrès ayant porté Aboubacar Soumah à la tête du SLECG. Une proposition aussitôt rejetée par le camp Soumah qui décide de maintenir son mot d’ordre de grève.

Alpha Fafaya Diallo pour Guineematin.com

Tél.: 628124362

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