Guillaume Hawing aux étudiants : voici l’Algorithme qui génère les nombres premiers

Guillaume HawingLe professeur Guillaume Hawing, enseignant chercheur au Centre de Recherche, de Prestation et d’Initiatives de l’Université Mahatma Gandhi, était hier mercredi 27 avril 2016, face à un parterre d’étudiants et d’encadreurs de l’établissement. La démarche visait à expliquer sa nouvelle découverte, qui met fin à un mystère vieux de plus de 2000 ans, a constaté  Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

 

D’entrée de jeu, le chercheur Guillaume Hawing a expliqué les péripéties traversées jusqu’à ce qu’il puisse aboutir à cette découverte en 2016 : « C’est depuis 2003, que j’ai  fais des recherches en Théorie des Nombres. J’ai même publié en 2014 un test de primalité déterministe. Un test de primalité que j’ai partagé avec les pairs de la Société Mathématique Guinéenne, d’AIMS-Sénégal, de la Tunisie, du Maroc. J’étais conscient que ce test de primalité n’était  pas un grand défi, car il y a plusieurs autres tests de primalité déjà découverts par d’autres savants, depuis le crible d’Eratosthène. J’étais  persuadé que le grand défi, la grande réussite était : la répartition des nombres premiers, le schéma qui organise la répartition des nombres premiers » a entamé le conférencier.

Avant d’ajouter : « dans ma recherche, j’ai compris qu’excepté 2 et 5, tous les nombres premiers sont terminés par : 1, 3, 7 et 9. Toujours dans le même ordre d’idées, j’ai compris qu’il faut 5 algorithmes : 4 algorithmes pour organiser chacun  des 4 cas et un algorithme pour faire le tri par ordre croissant », ajoute le professeur Hawing.

Poursuivant son intervention Guillaume Hawing dit s’être posé certaines questions sur les lois qui régissant la distribution des nombres premiers, leur mode de fonctionnement. «  Viennent-ils au hasard  ou selon un ordre bien établi, ont-ils une répartition logique, périodique, aléatoire? », s’est-il interrogé.

Pour répondre à ces questions, le professeur Hawing dit  avoir osé car, à son entendement « ce n’est pas parce que les choses sont difficiles qu’on ne les ose pas, c’est parce qu’on ne les ose pas qu’elles sont difficiles ».  C’est pourquoi, il a cru en lui pour atteindre son objectif « Il est très bien difficile de dire d’où vient l’inspiration d’un scientifique. Mais une chose est claire, j’aime bien le chiffre 7, et je pense que mon inspiration vient d’ailleurs de ce chiffre. C’est en utilisant ce chiffre d’ailleurs que j’ai eu le secret de la répartition des nombres premiers », a soutenu le chercheur.

A l’université Mahatma Gandhi, où il a fait ses recherches, c’est la joie chez le fondateur de l’institution monsieur Savané Mamadou Mouctar : « c’est un sentiment de joie de fierté pour toute l’Afrique, de  la Guinée, mais aussi pour mon université. La théorie a laissé la place à la pratique. Nous nous réjouissons de cette découverte », exulte M. Savané.

Parlant de l’appui du ministre de l’enseignement supérieur,  Yéro Baldé, le fondateur s’est réjoui de l’intérêt qu’il accorde à la recherche scientifique. « Je me réjouis de l’attention que le ministre porte à la recherche scientifique. Parce qu’il nous a dit que son ambition est de faire de la Guinée, la vache laitière de la recherche scientifique de la sous région », a laissé entendre le fondateur.

Abdoulaye Oumou Sow pour Guineematin.com

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