Reprise de la circulation à Linsan (Kindia) : après les véhicules place aux ordures

C’est enfin un ouf de soulagement pour les usagers de la route nationale n°1, Kindia-Mamou. Après un « enfer » qui a duré plusieurs jours, la circulation a normalement repris au pont de Linsan (sur le fleuve Konkouré), qui relie les préfectures de Kindia et Mamou.

Mais, la disparition des files de véhicules et des centaines de passagers qui y étaient bloqués a ouvert une autre brèche sur la sous-préfecture de Linsan. Il s’agit de l’insalubrité. Des matériaux non biodégradables, notamment les sachets d’eau minérale vides sont visibles au bord de la chaussée et un peu partout dans les endroits qui se trouvent à proximité du nouveau pont, a constaté l’envoyé spécial de Guineematin.com à Linsan.

Plus de file de véhicules, ni de bouchon sur la chaussée et aux alentours, pas l’ombre d’une vendeuse ambulante autour du pont de Linsan, et aucun véhicule ne « crache » ses passagers à plusieurs kilomètres de cet ouvrage de franchissement, situé sur le fleuve Konkouré et qui relie les préfectures de Kindia et Mamou. Ce Mardi, 14 Août 2018, que la circulation a normalement repris sur la route nationale n°1 Kindia-Mamou, où plusieurs dizaines de véhicules et des centaines de personnes en attente de traverser le nouveau pont de Linsan étaient bloqués depuis plusieurs jours.

La sous-préfecture de Linsan a ainsi retrouvée son calme et sa sérénité habituelle ; mais, elle mettra du temps pour faire sa toilette. Les embouteillages de ces derniers jours ont certes disparu ; mais, Linsan se trouve aujourd’hui dans une véritable insalubrité.

Partout, aux bords de la chaussée, des sachets d’eau minérale vides sont visibles. Des sachets qui ont été abandonnés sur place par les usagers qui y étaient bloqués.

Le constat est le même aux alentours du nouveau pont où des boites de conserve (surtout les sardines), des sacs plastiques et des sachets d’eau minérale vides jetés par terre font le décor des lieux. A cela, il faut ajouter les restes de nourriture (riz, pain…) qui sont visibles par endroit.

Pour l’heure, aucune action n’a été entreprise pour assainir ces lieux crasseux. Les autorités sous-préfectorales savourent peut être la tranquillité retrouvée ; mais, il serait urgent de se réveiller et se hâter le pas pour débarrasser Linsan de ces ordures qui sont en majorité non biodégradables et qui pourraient causer du tort aux animaux (les vaches en particulier) et à la longue, contribuer à appauvrir le sol.

De retour de Linsan, Keïta Mamadou Baïlo pour Guineematin.com

Facebook Comments Box