Les rackets sont loin de finir sur les routes de notre pays. Les agents de l’USSEL (Unité Spéciale de Sécurisation des Élections Locales), postés en face de l’hôpital préfectoral de Coyah pratiquent de la corruption à ciel ouvert à cet endroit ce dimanche, 04 février 2018, rapporte Guineematin.com, à travers son envoyé spécial.
Les véhicules munis de laissez-passer et les agents en uniformes passent facilement ce checkpoint. Mais, les autres véhicules et les motards sont obligés de mettre la main dans la poche ! Un agent réclame à un motard son « Yéé Saré » (lire : le prix de l’eau). Et, les montants varient entre 2 000 et 10 000 francs guinéens pour les motards, contre 15 mille francs guinéens pour les automobilistes.
A la moindre résistance, les agents retirent les clés et menacent d’envoyer le récalcitrant au siège de la brigade de gendarmerie située non loin de là.
De nombreux billets de banquet sont échangés au vu et au su de tout le monde. Argument ? « Il est interdit de circuler jusqu’au soir si tu n’as pas de laissez-passer », lance un agent aux yeux rouges et à la mine patibulaire. D’ailleurs, il prononce ce précieux sésame « laize passe ». Et, ça donne assez de sous pour le moment à cette Unité Spéciale de raquette, pardon « Unité Spéciale de Sécurisation des Élections Locales »…
A suivre !
Alpha Mamadou Diallo depuis Coyah pour Guineematin.com