SOS pour Ibrahima Bah : ce père de famille traine une fracture à la jambe depuis plus de 3 ans

Ibrahima Bah, accidenté à Cosa

Âgé de 61 ans et père de huit enfants, Ibrahima Bah a été accidenté en 2019 à Cosa, dans la commune de Ratoma. Il a eu la vie sauve, mais il s’y est tiré avec une jambe fracturée. Une fracture qui l’inflige des douleurs atroces et qu’il tente encore de soigner. Aujourd’hui il est à court de moyens et demande le soutien des bonnes volontés pour lui permettre de continuer un traitement qu’il a entamé depuis un an dans une clinique à Gbéssia.

C’est un père de famille préoccupé que Guineematin.com a rencontré hier, lundi 14 février 2022, à Samataran (dans la préfecture de Dubréka). Le pied posé sur un coussin, Ibrahima Bah se remémore ce jour de son accident. Cet accident qui l’a réduit à la dépendance pour marcher.

« C’est un dimanche, en 2019, que je suis allé à Bambeto garage-Berlier pour un baptême. Après la cérémonie, j’ai pris ma moto pour rentrer vers 14 heures. Arrivé à Cosa, il y a une dame au volant d’un véhicule qui venait de la station service dans le sens inverse. Alors, nous nous sommes croisés au niveau de SIVITA. En voulant éviter les nids de poule, elle a brusquement viré du côté là où j’étais. C’est ainsi que l’embrayage de ma moto s’est coincé au niveau du capot de son véhicule. Il m’a tiré à tel enseigne que ma moto a pris la direction de là où je venais. Ma jambe est restée entre les deux engins. Après, la moto est tombée et moi je suis tombé sur elle. C’est là que ma jambe s’est cassée », a expliqué Ibrahima Bah.

Après son accident, Ibrahima Bah a été conduit dans une clinique à Cosa pour des soins. Mais, sa prise en charge n’a pas été un succès. Car, il n’a pas réussi à marcher avec son pied.

Jambe de Ibrahima Bah

« La femme (celle qui l’a accidenté) m’a emmené dans une clinique à Cosa là-bas, à côté de la pharmacie Garaya. Je ne savais rien de ce qui se passait à cet instant-là. Ils ont pris mon téléphone pour appeler le dernier numéro que j’avais composé. Il se trouve que c’était celui de mon grand frère, c’est l’imam de Bomboli-Carrefour. Il a été l’un des premiers à arriver sur les lieux de l’accident, après que la famille de la conductrice soit arrivée. Alors, ils se sont entendus pour que je sois hospitalisé dans cette clinique-là. Le médecin a fait l’opération, je suis resté là-bas quelques semaines ; et, après, il m’a dit de rentrer chez moi pour juste venir faire les pansements. La clinique est belle, mais elle n’avait quasiment aucun produit pour traiter les plaies à part le Dakin. C’est ainsi que ma plaie s’est infectée. Alors, le jour où ils devaient retirer le fer qu’ils avaient placé dans ma jambe, ce fer s’était déjà tordu à l’intérieur. Donc, il a forcé pour le retirer. Et, c’est dans ce geste, en le retournant dans la jambe, qu’un os s’est encore cassé. Jusqu’en 2020, j’ai vu que ça ne fonctionnait pas. Parce que la jambe semblait guérie, mais je ne pouvais pas m’appuyer là-dessus pour marcher. Après, quelqu’un m’a emmené à Gbéssia, chez un chirurgien. C’est ce dernier qui a raccordé les os en y mettant des appareils avec du ciment. Au moment où nous parlons, le ciment est sur la plaie et il a fait sortir cet os que vous voyez ici. Ça fait donc un an depuis que j’ai commencé à partir dans cet hôpital à Gbéssia. Ils me font 8 pansements par mois. Du coup, chaque quatre jours je dois y aller et je suis obligé d’emprunter les taximotos, avec tous les risques que cela comporte. Parce que sans moyens, je ne peux pas y aller en véhicule, c’est trop coûteux », a dit Ibrahima Bah.

Aujourd’hui, ce père de famille souffre énormément. Il est à court de moyens et redoute le pire (une amputation) son présent traitement ne réussit pas. C’est pourquoi il implore l’aide des bonnes volontés pour pouvoir continuer son traitement.

Ibrahima Bah, accidenté à Cosa

« Je souffre énormément, même pour dormir il faut que je prenne des médicaments, sinon je n’y arrive pas. J’en appelle à la générosité de tout un chacun. Car, quand on souffre, on ne peut que demander de l’aide », a dit Ibrahima Bah.

Pour toutes les personnes et organisations qui souhaitent aider Ibrahima Bah, prière de le contacter sur ce numéro : 621 63 69 50. Ce numéro dispose également d’un compte Orange Money.

Mamadou Yahya Petel Diallo pour Guineematin.com

Tél : 622 67 36 81

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