En Guinée, les examens nationaux vont être lancés ce lundi, 06 juin 2022, sur l’ensemble du territoire national. Ce sont les candidats au Certificat d’étude élémentaires (CEE) qui vont ouvrir le bal, avant le brevet et le baccalauréat, successivement. Dans la région administrative de N’Zérékoré, 70 284 candidats, dont 26 877 filles, répartis dans 2 069 centres vont affronter ces examens, rapporte le correspondant de Guinematin.com basé dans la capitale de la Guinée forestière.
Interrogé hier samedi sur les préparatifs desdits examens dans sa zone, l’inspecteur régional de l’éducation de N’Zérékoré, Bernard Kolié, dit que tout est prêt pour un bon démarrage des évaluations. « A ce jour, tout est fin prêt pour les examens nationaux dans la région. Le Certificat d’études élémentaires commence ce 6 juin. Actuellement, tous les sujets sont arrivés et se trouvent au niveau de tous les préfets de la région administrative de N’Zérékoré », a-t-il fait savoir.
Parlant du nombre de candidats que compte la région, Bernard Kolié a donné des détails sur chaque examen. « Pour le Certificat d’Etudes Elémentaire, nous avons 40 678 candidats, dont 16 672 filles, et un total de centres à l’enseignement général et en Franco-arabe de 1 375 centres. Au niveau des surveillants, il y en a 2 750, dont deux par salle. En ce qui concerne le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), on a un total d’inscrits de 19 631 candidats, dont 7 169 filles. Et à ce niveau nous avons 665 centres, dont 22 en Franco-arabe, avec 1 330 surveillants. Au Baccalauréat, nous avons au total de 9 975 candidats inscrits, dont 3 036 filles. Il y a à ce niveau 29 centres d’examen repartis entre les préfectures avec 672 surveillants », a indiqué l’inspecteur régional de l’éducation de N’Zérékoré.
A la question de savoir s’il y a des particularités cette année, Bernard Kolié répond en ces termes : « il y a une véritable particularité. Parce que, avant, quand les sujets venaient par exemple, ces sujets-là venaient ici à l’IRE et nous appelions les DPE pour venir les prendre. Mais cette année, ça a été complètement différent. D’abord, on est allé chercher les épreuves à Conakry alors qu’elles se prenaient à Faranah. Et là-bas, on fait suivre l’épreuve par un gendarme choisi à Conakry qui est avec nous maintenant. Et lorsque les épreuves arrivent, l’inspecteur régional de l’éducation les dépose au niveau du gouverneur. Le gouverneur convoque le préfet, le commandant de la gendarmerie, le commissaire de police, et nous, on adjoint le directeur préfectoral de l’éducation de chaque préfecture. La malle qui contient les sujets a 4 cadenas. La clé de chaque cadenas est avec les quatre (le préfet, le commissaire de police, le commandant de la gendarmerie et le DPE). Donc, c’est pour vous dire que cette malle ne peut être ouverte qu’en présence des 4. Donc à ce niveau, toutes ces malles du CEE sont au niveau des préfets. Ainsi dimanche, ils vont appeler les sous-préfets, les DSSE, et les commandants de gendarmerie et commissaires de police qui se trouvent dans les sous-préfectures qui vont également venir, retirer ces sujets et seront à leur niveau pour le départ des examens. Pour une autre particularité, c’est que tous ceux qui interviennent dans le système éducatif, ont juré sur la Bible et le Coran », a fait savoir M. Kolié.
De N’Zérékoré Foromo Gbouo Lamah pour Guineematin.com
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