Comme annoncé précédemment, après l’audition du capitaine Marcel Guilavogui, c’est le Commandant Aboubacar Toumba Diakité qui a été invité à la barre pour faire sa déposition. Dès l’entame, Toumba a dit être fier que ce procès ait lieu en Guinée et il promet de déballer toute la vérité qui tourne autour du massacre du 28 septembre, a constaté l’équipe de Guineematin.com déployée sur les lieux.
Tomba Diakité a tout d’abord fait savoir que ces crimes sont un problème national et il a promis de dire toute la vérité des faits puisqu’il n’a peur que de Dieu.
« Toumba se respecte, Toumba est un homme de parole ; mais, Toumba n’a pas peur. Je n’ai peur que Dieu… Pour permettre à la partie civile, en général le peuple de Guinée, d’avoir une visibilité nette, qui ne souffre d’aucune ambiguïté, je souhaiterais que vous me permettiez, parce qu’aujourd’hui il y a une histoire entre le président Dadis et moi. Je pense que le peuple a besoin de savoir quelles sont mes relations avec Dadis. Parce que j’ai été trop caricaturé. J’ai été peint en noir. Le peuple saura qui est qui. Ensuite, le peuple saura comment est né le CNDD. Parler de la structure de commandement à la présidence. Je vous donnerais les noms des personnes qui agissaient sous actes officiels et d’autres sur effet. Après tout ça, j’irai sur le fameux recrutement dont les uns et les autres s’accusent sur la situation de Kaléah. Comment, ils ont été armés et pour venir sur le sujet principal du 28 septembre… C’est une question nationale. Mais, je n’ai de dents contre personne. Ceux qui sont ici connaissent ma sincérité. Ils savent qui est Toumba. Je ne mens pas. Et je suis fier que l’histoire là soit jugée par la justice de notre pays. Peu importe. Mais, moi, je suis fier. Parce qu’après, je n’aurais aucune réprobation à me faire. Moi, je vous jure devant le maître suprême des juges, si je falsifie une virgule sur ce que je dirai sur ça, que Dieu ne me pardonne pas… », a lancé Toumba Diakité à la barre.
Depuis le tribunal ad’hoc, Saïdou Hady Diallo, Abdallah Baldé, Mohamed Doré, Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com
