Marchand de profession, Ibrahima Cissé est traduit en justice pour des faits de coups et blessures volontaires et menaces au préjudice de madame Fatoumata Diallo. Le tribunal de Dixinn l’a reconnu coupable des faits mis à sa charge dans la journée d’hier, mardi 1er novembre 2022. Pour la répression, Ibrahima Camara écope de 6 mois de prison dont 3 mois assortis de sursis et du paiement à la partie civile d’un montant de 500 000 francs guinéens, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Selon nos informations, les faits de cette procédure se sont produits au quartier Hamdallaye, dans la commune de Ratoma. Une altercation est survenue entre Fatoumata Diallo, vendeuse de charbon, et Ibrahima Camara, qui sont des voisins.
La dame accuse le marchand de l’avoir roué de coups et de l’avoir blessé avec un couteau. Ibrahima Cissé est aussitôt mis aux arrêts et déposé à la maison centrale de Conakry le 29 août 2022.
A la barre, le prévenu Ibrahima Cissé n’a pas nié les faits mis à sa charge. Seulement, il dit avoir été provoqué par sa voisine. « C’est elle qui m’a provoqué. C’est pourquoi je l’ai attaquée. Je n’ai pas fait usage de la manchette. J’ai seulement voulu déplacer la manchette à sa place dans mon kiosque. Je n’avais aucune intention de lui faire du mal », a-t-il soutenu à la barre.
Pourtant, la plaignante soutient avoir été blessée par l’arme que détenait Ibrahima Cissé. « Il m’a attaqué avec un couteau, mais j’ai retiré le couteau de ses mains. C’est ainsi qu’il est allé prendre une machette. Il m’a blessé », a expliqué la vendeuse de charbon.
Prenant la parole pour ses réquisitions, le procureur Mamadou Hady Diallo a relaté les faits avant de solliciter la condamnation du prévenu à 3 ans d’emprisonnement. « Il y a eu des coups et blessures, et des menaces. Les faits lui sont imputables. La vidéo dans laquelle il tient la machette tout en menaçant la pauvre dame existe. C’est un prévenu violent. Il a même menacé pour dire s’il sort de la prison, il va faire pire… Donc nous vous demandons de le condamner à 3 ans d’emprisonnement. Sur l’action civile, nous vous demandons de recevoir la constitution de la partie civile de madame Fatoumata Diallo et faire droit de ses réclamations », a requis le procureur.
Le tribunal a reconnu coupable Ibrahima Camara des faits de coups et blessures volontaires. Pour la répression, il est condamné à 6 mois d’emprisonnement, dont 3 mois avec sursis, et le paiement d’un montant de 500 000 francs guinéens à la partie civile pour tous préjudices confondus.
Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com
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