L’hôpital régional de N’Zérékoré a enregistré 25 cas d’accidents sur la voie publique, dont 9 graves, ayant entraîné un décès pendant les fêtes de fin d’année 2022. Une situation qui contraste avec les années antérieures où le bilan était plus lourd. L’annonce en a été faite dans la journée d’hier, mercredi 04 janvier 2023, par Dr Mamadou Condé, médecin chef du service des urgences de l’hôpital régional de N’Zérékoré, dans un entretien accordé à Guineematin.com à travers son correspondant préfectoral.
Selon Dr Mamadou Condé, la mise en place des dos-d’âne, ou ralentisseurs, sur certaines artères de la commune urbaine aurait contribuer à limiter le nombre de cas d’accident pendant ces fêtes de fin d’année.
« Les cas d’accidents sur la voie publique n’ont pas été très exagérés cette fois-ci, contrairement aux années précédentes. Pour cette année 2022, avec la construction des dos-d’âne sur les routes de N’Zérékoré par la population, ça a permis de limiter le nombre de cas d’accidents sur la voie publique. A la date du 24 au 25 décembre, fête de Noël, le service des urgences n’a enregistré que 7 cas. Parmi les 7 cas, il y a deux qui étaient dans un état grave et les 5 autres cas étaient des blessés légers, des égratignures. On a fait juste des soins préalables et puis ils sont rentrés à la maison. Mais par contre, du 31 décembre au 03 janvier, nous avons enregistré assez d’accidentés, au nombre de 18. Parmi les 18 cas, il y a 8 qui étaient dans un état grave, dont un cas de décès. Les 7 autres cas sont dans le coma. Ils sont en train d’être réanimés au niveau des soins intensifs. Parmi eux, il y a deux avec traumatisme crânien fermé et les quatre autres, c’est un traumatisme crânien ouvert avec des plaies frontale, pariétale et même des saignements au niveau de l’oreille. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’âge de nos patients varie entre 17 à 50 ans. Donc majoritairement, 80% des cas, ce sont les jeunes », a indiqué Dr Condé.
A la question de savoir dans quel état les victimes ont été reçues, Dr Mamadou Condé précise qu’aucun blessé ne sentait l’alcool, comme c’est souvent le cas par le passé. « On a eu par le passé des blessés où on a senti l’odeur de l’alcool ; mais cette fois-ci, cette année-là, il n’y a pas eu de cas. On peut dire que c’était lié à l’excès de vitesse. Il y avait eu aussi des cas de collision entre deux motards, ou un motard et un véhicule. On n’a pas constaté d’état de d’ébriété sur les patients », informe le chef du service des urgences de l’hôpital régional de N’zérékoré.
De N’Zérékoré, Foromo Gbouo LAMAH pour uGineematin.com
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