Abdourahmane Sanoh : « Je n’ai pas de lien avec le FNDC »

Abdourahmane Sanoh, Président de la PCUD

Le président de la Plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD) semble avoir coupé tous les ponts avec le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) dont est l’un des fondateurs (en 2019) et qu’il a dirigé jusqu’au 03 février 2022. En tout cas, lors d’une conférence de presse ce vendredi, 13 janvier 2023, Abdourahmane Sano a déclaré qu’il n’a pas de lien aujourd’hui avec ce mouvement social dont était le coordinateur national. Il assure que son objectif au sein du FNDC était la lutte contre le 3ème mandat d’Alpha Condé et son objectif a été atteint avec la chute de ce dernier.

« Mon lien avec le FNDC, chacun le sait. Il n’est un secret pour personne que j’ai été un des membres fondateurs sinon le principale fondateur du FNDC. J’avais un objectif assez précis, c’était contre le troisième mandat. Et, à mon avis, lorsque mon rôle historique était terminé pour moi, j’ai dû passer la main. C’était aussi pour donner un exemple lorsqu’on se bas pour l’alternance. C’est ma structure, la structure à laquelle j’ai appartenu. Et, aujourd’hui, je n’ai pas de lien avec le FNDC. Mais, j’ai une relation humaine que j’ai eu à créer, développer, avec tous les membres du FNDC. Tous ces Guinéens qui ont choisi de s’engager sous mon autorité et celle du FNDC et mener mon combat qui était vraiment nécessaire à cette époque pour notre pays », a indiqué Abdourahamane Sano.

Les 10 et 11 janvier dernier, l’ancien coordinateur national du FNDC a été jugé pour « participation à une réunion non déclarée ». Mais, il a été finalement relaxé pour « délit non constitué ». Cependant, son procès a été qualifié par de nombreux observateurs de « tentative d’intimidation ». Mais, ce vendredi, Abdourahamane Sano a martelé avec insistance que personne ne pourra l’arrêter dans son engagement.

« Pour moi, le plein exercice de la citoyenneté est une question de dignité. Le négocier, l’aliéner, l’abandonner ou rejet avec, est un acte de lâcheté. Donc, ce dans quoi je suis engagé apparaît pour moi, après l’islam, comme la seconde religion. C’est avec foi que je m’engage dedans. Personne, personne, personne, ne pourra m’arrêter dans cet engagement », a-t-il martelé.

Mohamed Guéasso DORÉ pour Guineematin.com

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