Une jeune dame, du nom de Fatoumata Diaraye Barry, a trouvé la mort après avoir chuté d’un bâtiment à étage situé au secteur Ratoma Bonfi, quartier Ratoma Centre, dans la commune de Ratoma. Le drame s’est produit dans la nuit d’hier, mardi 14 février 2023. Des enquêtes sont ouvertes pour savoir s’il s’agit d’un accident ou d’un assassinat, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Fatoumata Diaraye Barry a chuté du 4ème étage d’un immeuble à Ratoma Bonfi. Le drame s’est produit aux environs de 23 heures. De nombreuses zones d’ombre sont à élucider dans cette affaire.
Abdourahmane Doumbouya, le concessionnaire où s’est produit le drame, est revenu sur ce qu’il sait de cette mort violente. « J’étais dans la maison, je n’ai pas suivi l’acte. C’est mon neveu qui était dehors, un petit de 15 à 16 ans, qui a entendu des cris. Il a pensé que c’est sa maman qui pleurait comme on a une tante ici, malade et condamnée. J’ai entendu aussi les cris. Je suis sorti. On a tous cru que c’est notre maman malade qui était décédée. Mais avant les faits, il y avait un monsieur qui rentrait sur la moto. Il était venu rendre visite à son patron qui l’a appelé pour venir laver ses habits. Selon lui, il dit qu’il a entendu les cris de la femme. Comme il était au téléphone, il a alors continué sa communication. Après sa communication, il était en face de la porte de son patron entrain de taper, d’un seul coup, il a vu la femme est tombée. C’est la famille qui a pris la fille pour l’amener à l’hôpital. Arrivé au CMC de Ratoma, ils nous ont dit de continuer à Donka. Dans la voiture, elle parlait. Mon frère lui a demandé si elle retenait un numéro. Elle a donné un numéro ; c’était celui de son grand frère. On a appelé pour lui demander de se rendre à l’hôpital Donka. C’est là-bas qu’il a confirmé que c’est sa sœur. Elle ne nous a rien dit à propos de celui qui l’a poussée. Dès qu’elle est tombée, on est tous monté à l’étage pour voir qui était là-bas, mais toutes les chambres étaient fermées. On a trouvé une chemise neuve de couleur rouge blanche à l’occasion de la saint Valentin, avec une paire de chaussures. Mais la chemise était destinée à qui ? Point d’interrogation. Actuellement, il n’y a personne dans ce bâtiment. Depuis le mois d’octobre, on a vidé les locataires. Le premier étage est occupé par la famille de ma maman et mes sœurs. Et le reste, tout est vide », expliqué monsieur Doumbouya.
Pour sa part, Fodé Bangoura, le chef du secteur de Ratoma Bonfi, du quartier Ratoma Centre, a fait savoir que la police scientifique est venue sur les lieux pour des investigations. « Hier, après 23 h, on m’a informé du drame qu’il y a eu dans la famille Doumbouya. C’est mon adjoint qui me l’avait dit. Plus tard, il m’a dit que la personne est décédée. Ce mercredi matin, je suis venu au commissariat, ici de Ratoma, après je suis parti là où l’acte s’est produit dans la famille Doumbouya et j’ai trouvé la police scientifique là-bas. Maintenant, la police scientifique a appelé l’aîné de la famille Doumbouya, le premier garçon de la famille, le concessionnaire où l’acte s’est produit. Ils ont dit de venir puisque lui aussi était parti au commissariat. On lui a demandé à ma présence ce qui s’est passé. Il a dit que l’acte s’est produit dans leur cours, mais que la fille était au 4ème étage. C’est là-bas qu’on l’a poussée et elle est tombée. Au 4ème étage, ils ont délogé tout le monde, il n’y a personne. Il parait qu’ils veulent faire la rénovation de la maison. Là où l’acte s’est passé, quand vous voyez l’endroit, c’est tellement sale… D’après ce que j’ai appris, la dame a quitté le quartier Cosa pour venir ici. Vous savez, hier c’était la fête de la Saint Valentin. Il y avait une chemise là-bas et une paire de chaussures comme cadeaux de Saint Valentin. Quand la police scientifique est venue, les agents ont demandé qui a pris les objets qui étaient là-bas. Entre temps, le commissariat de Ratoma est venu maintenant et un officier a répondu que c’est eux qui ont pris les objets. Après, nous tous on est venu au commissariat de Ratoma. Je les ai laissés dans le bureau du commandant Alia Soumah », a-t-il expliqué.
Aux dernières nouvelles, le dossier a été confié à la Direction centrale de la police judiciaire pour la suite des investigations.
Hassanatou Kanté pour Guineematin.Com
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