Examens scolaires : un encadreur conseille de consulter la base avant de fixer les dates des évaluations

Le Ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) a officialisé le calendrier des examens nationaux au compte de la session 2023. Ces évaluations se dérouleront du 05 au 20 juin sur toute l’étendue du territoire national. Alors que le temps presse, les écoles se battent pour boucler les programmes d’études avant la période indiquée. Au Lycée-collège 1er Mars, ex Lycée Matam, les programmes d’études sont exécutés à hauteur de 50 %.

Les responsables de cette école, interrogés hier, vendredi 24 février 2023, par un reporter de Guinematin.com, conseillent au MEPUA de se référer à la base qui maîtrise l’état d’avancement des programmes avant de fixer la date des examens.

Au compte de la session 2023, les examens scolaires sont programmés ainsi qu’il suit : le Certificat d’Etudes Elémentaires (CEE), connu sous le nom d’Examen d’entrée en 7ème, se déroulera du 5 au 7 juin. Le Brevet d’études du premier cycle (BECP) aura lieu du 9 au 14 juin. Quant au Baccalauréat unique, il est prévu du 16 au 20 juin.

Lambert Théa, censeur au Lycée-Collège 1er Mars

Au Lycée-collège 1er Mars, les responsables disent avoir atteint presque la moitié du programme d’études. C’est ce qu’a indiqué le censeur Lambert Théa. « Par rapport à l’état d’avancement des programmes, nous sommes dans le délai parce qu’il n’y a pas eu d’interruption… Cela veut dire que le programme qui est en retard, la progression c’est 47 pour cent et poussières comme ça. Donc, si nous comparons la majorité des programmes à 50 et quelques pour cent comparativement au calendrier, je pense que nous sommes dans la fourchette », a laissé entendre Lambert Théa.

Par ailleurs, le censeur du Lycée-collège 1er Mars a apprécié les actions posées par le ministre Guillaume Hawing, avant de faire des recommandations. « Sans qu’on ne se cache la face, le ministre est en train de faire assez d’efforts. Ce que je recommanderais au ministre, il faudrait qu’il implique la base dans les prises de décisions. Quand je dis la base, ce sont les proviseurs, les censeurs. Un conseiller ne peut pas rester là-bas (au ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation) donner par exemple le pourcentage en tenant compte de la répartition de l’ouverture jusqu’à maintenant pour donner une estimation. Il faudrait que le ministre implique la base ; et la base, c’est dans les écoles », a-t-il conseillé.

Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com

Tel : 00224 621144891

Facebook Comments Box