Conakry : l’ANAFIC clôture son cadre de concertation avec les départements sectoriels et agences régionales

Mohamed Sikhé Camara, directeur général adjoint de l'agence nationale de financement des collectivités locales

L’Agence nationale de financement des collectivités locales (ANAFIC) a clôturé ce samedi, 4 mars 2023, la session du cadre de concertation des acteurs concernés par la mise en œuvre de ses activités tant au niveau central que régional. Pendant deux jours, les acteurs ont échangé sur les actions à mener dans le cadre du renforcement des capacités, de l’habileté des collectivités locales dans la mise en œuvre de leurs activités concernant les 14 domaines de compétences. Les prévisions pour l’année 2023 ont été également débattus pendant cette session, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Pour Mohamed Sikhé Camara, Directeur général adjoint de l’Agence nationale de financement des collectivités locales (ANAFIC), cet échange était axé sur les actions à mener ensemble dans le cadre du renforcement de capacités de tous les acteurs de mise en œuvre des activités de l’agence. 

Mohamed Sikhé Camara, Directeur général adjoint de l’Agence nationale de financement des collectivités locales (ANAFIC)

« Comme chaque année, l’Agence nationale de financement des collectivités locales organise un cadre de concertation pour tous les acteurs concernés dans la mise en œuvre des activités de notre agence. Hier vendredi, nous avons échangé avec les cadres sectoriels sur les actions que nous pouvons mener ensemble dans le cadre du renforcement de capacités, de l’habileté des collectivités locales dans la mise en œuvre de leurs activités concernant les 14 domaines de compétences (…). La journée d’aujourd’hui était consacrée à l’interne avec les différentes agences régionales de l’ANAFIC. Chaque agence a exposé l’état de mise en œuvre de ses activités, les projets qui sont prévus, quelques difficultés qu’elles rencontrent sur le terrain. Donc, le niveau central que nous gérons a essayé de répondre à toutes ces problématiques pour que nous puissions avoir la même vision dans le cadre de la refondation souhaitée par le président de la transition, pour faire de nos collectivités locales un véritable levier du développement à la base. Donc, l’activité d’aujourd’hui était surtout consacrée à cela : comment amener les collectivités locales dans ce contexte d’exception à agir dans le sens du respect de ce que les autorités nous imposent pour une gouvernance vertueuse et une gestion transparente des deniers publics que nous recevons », a dit le DGA de l’ANAFIC.

Poursuivant, Mohamed Sikhé Camara a rassuré que des mesures sont en train d’être prises pour pallier les difficultés soulevées par les agences régionales. « Ils ont soulevé des difficultés notamment liées à l’absence des agents du développement local. C’est une situation complexe, mais l’ANAFIC en lien avec le MATD, est en train de réfléchir pour revoir leur statut. Parce que ce sont des acteurs très importants dans le cadre de la mise en œuvre des activités de l’agence sur le terrain ». 

Oumar Chérif, agent régional de suivi de l’antenne régionale de l’ANAFIC/Kankan est l’un des participants de ce cadre de concertation. Il est revenu sur les difficultés rencontrées dans la région de Kankan et promet de se conformer aux directives données par la direction générale de l’ANAFIC.

Oumar Chérif, agent régional de suivi ANAFIC Kankan

« Cette rencontre est importante pour nous dans ce sens que qu’elle met en lumière l’ensemble des activités que l’ANAFIC mène à travers les collectivités au niveau central comme au niveau local. Elle consiste à nous informer des probables activités à réaliser pour 2023. C’est aussi un outil de contrôle au niveau central pour comprendre ce qui est fait au niveau local. À notre tour de mettre en lumière ce qui s’est passé l’année dernière dans les quatre régions. Notamment le bilan et les défis pour que le nouvel an soit un succès pour les collectivités. Parce que tous les efforts de de l’ANAFIC sont destinés aux collectivités. Je rappelle que nos difficultés ont été remontées à travers les rapports qui ont été fournis par antennes à l’intérieur. Quand vous voyez l’étendue de la région de Kankan qui englobe 66 communes, s’il est question de mettre seulement à la disposition qu’un seul véhicule pour s’y rendre, les accompagner devient compliquer. En plus, au niveau de chaque antenne régionale, il y a le Chef d’antenne, le responsable suivi, le comptable, l’assistance administrative, si tous ces cadres ne partagent qu’un seul véhicule, le travail ne sera pas aisé », a-t-il martelé.

Malick DIAKITE pour Guineematin.com 

Tél. : 626-66-29-27

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