Faranah : le corps de Mory Haba, apprenti-chauffeur, découvert dans le fleuve Niger

Le corps d’un jeune homme, âgé de 23 ans, a été retrouvé dans les eaux du fleuve Niger. Mory Haba y a été retrouvé dans l’après-midi d’hier, dimanche 19 mars 2023, par des citoyens qui ont aussitôt sonné l’alerte. C’était au secteur Mômô, relevant du quartier Tonkolonko 2, dans la commune urbaine de Faranah, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

La saison sèche suit son cours normal à Faranah et le volume d’eau diminue dans le lit du fleuve Niger. Les citoyens profitent de cette occasion pour se baigner et faire le linge. Mais souvent, des citoyens sont victimes de noyade.

Mory Haba, âgé de 23 ans, apprenti-chauffeur, célibataire sans enfant, a été retrouvé mort dans les eaux du fleuve Niger.

Alphonse Haba, grand frère de la victime

Alphonse Haba, grand frère de la victime, interrogé par notre reporter, revient sur les circonstances dans lesquelles il a appris la triste nouvelle. « C’est à partir de 13 heures qu’on m’a dit de venir voir, qu’il y a un jeune qui est resté dans l’eau. Après, il y a ma tante aussi qui m’a appelé pour me dire son mari est allé voir. Elle a dit que c’est mon petit frère. C’est avant-hier nuit, à 23 heures, qu’on s’est séparé. Comme on avait rendez-vous hier, je suis venu, mais je ne l’ai pas trouvé. J’ai appelé, son numéro ne passait pas. Aujourd’hui, j’ai encore appelé, ça ne passait pas. C’est à 13 heures maintenant qu’on m’a appelé pour me dire qu’il est resté dans l’eau. Je ne sais pas ce qu’il était venu faire ici », a-t-il expliqué.

À la question de savoir si Mory Haba ne souffrait pas d’une maladie mentale, son frère a répondu par la négative.

Mory Nialen Oularé, président du conseil de quartier Tonkolonko 2

De son côté, Mory Nialen Oularé, président du conseil de quartier Tonkolonko 2, a demandé aux parents de s’occuper de leurs enfants pour leur éviter pareille mésaventure. « J’étais assis à la maison, les gens qui viennent ici pour se laver l’ont vu dans l’eau. Ils m’ont dit de venir. Arrivé, nous avons informé les autorités pour venir voir. Même les médecins sont venus pour faire leur travail. Je demande aux autorités de s’ajouter à nous pour prendre des dispositions. La descente des enfants dans ce fleuve n’est pas bonne. Ils ne savent pas entre le mal et le bien. Donc, que les autorités s’ajoutent à nous pour interdire ici aux enfants. Si vous voyez que c’est hier que ça a eu lieu sans qu’on ne le sache, c’est parce qu’il était seul. Je demande aux parents de surveiller les enfants ».

De Faranah, Bangoura Mamadouba pour Guineematin.com

Tel : 620241513/660272707

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