Alseny Diallo a comparu une nouvelle fois au tribunal de première instance de Mafanco ce jeudi, 13 avril 2023 où il est jugé pour « complicité d’escroquerie » sur un montant de trois millions de francs guinéens (3 000 000 GNF) au préjudice de Moussa Traoré. Mais il a rejeté en bloc les faits articulés contre lui. Et le tribunal l’a renvoyé des fins de la poursuite car à ses yeux, il n’est pas coupable de l’infraction à lui reprocher, rapporte Guineematin.com à travers un des ses journalistes.
Selon nos informations, Alseny Diallo a été appelé par Moussa Traoré, avec qui il était en Sierra Leone, alors qu’il était fraîchement arrivé à Conakry. Ce dernier lui a dit avoir un problème ici (Conakry) et qu’il souhaitait que le jeune Alseny s’en occupe. C’est dans ce cadre qu’il a rencontré une personne à qui l’argent mis en cause a été remis. Si Alseny reconnaît que les 3 000 000 GNF ont été remis à sa présence, il nie catégoriquement être impliqué dans l’escroquerie.
Dans ses réquisitions, le ministère public a estimé qu’au vu des débats, Alseny Diallo n’a joué que le rôle d’un simple intermédiaire
et que de ce fait, il n’est pas coupable de « complicité d’escroquerie» dans cette affaire. Il a par ailleurs rappelé que la partie civile n’a jamais comparu devant le tribunal pour donner sa version des faits. Ainsi, le procureur a requis qu’il soit renvoyé des fins de la poursuite pour délit non-constitué.
Statuant sur siège, le tribunal juge également que le prévenu n’est pas coupable des faits à lui reprocher. Donc, il a renvoyé Alseny Diallo des fins de la poursuite comme requis par le parquet.
Mis sous mandat de dépôt depuis le 25 novembre 2022 à la maison centrale de Conakry, Alseny Diallo a été libéré après un peu plus de 4 mois de détention.
Mamadou Yahya Petel Diallo pour Guineematin.com
